@JPCiron
Parmi les chercheurs, j’entends parmi ceux qui cherchent à y voir clair dans toutes ces sources, il y a des athées — une posture intellectuelle — , et d’autres qui n’en sont pas. Pour les premiers (comme Harari par ex et bien d’autres...), les dieux ou Dieu ne sont que des constructions de l’esprit qui ont évolué au fil des siècles, pour les seconds non, leur esprit s’accommodent du Mystère, de Son Immanence..., et au milieu de ces textes antiques qui sont comme un cabinet de curiosités, des portulans, vieilles cartes de navigation imprécises, -mieux que rien — on peut y détecter ici ou là le Verbe, le Souffle de l’Esprit, que l’on peut retrouver ailleurs du reste, comme dans les Mythes, la poésie des Aèdes, dans la musique, les chants, la danse... car il peut s’offrir à l’œil, à l’oreille, aux sens, à l’esprit.
Il me semble préférable de fonctionner sur les deux hypothèses, en gardant un pied sur terre, une ligne de cohérences, car, incrédules ou non, nous ne sommes pas sortis de nulle part... la théorie de l’évolution, celle du bing-bang, sont (pour moi) comme contes pour enfants car il faut bien mettre quelque chose, des mots, sur cet infini qui nous dépasse, qui nous côtoie en permanence depuis au moins l’âge où l’on en prit conscience.