@Jules Seyes
Il faut être très rigoureux quand sur l’emploi des mots. Si on parle d’OTAN, il faut se mettre à la place de l’OTAN -stricto sensu-.
En 2019, après le fameux discours sur la « mort cérébrale » de l’organisation, certains, même dans la presse MS, questionnaient la pertinence de son maintien.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Sachant que l’OTAN est étroitement lié aux intérêts des complexes militaro-industriels occidentaux, dont leur seul et unique intérêt est de vendre leur camelote :
Pensez-vous que ceux-ci sont lésés par la situation présente ?
Comment doit-on apprécier, du point de vue de l’OTAN, l’adhésion de la Suède et de la Finlande ?
D’autre part, pour parler de défaite il faut d’abord savoir quels étaient les objectifs recherchés.
Et surtout ne négligez pas une chose, ça a été prouvé en Syrie, à mon grand désespoir, l’OTAN est très habile pour faire jouer les prolongations. Parler de défaite aujourd’hui est prématuré. Qu’il n’y ait plus de scénario crédible de victoire ukrainienne, là dessus je suis bien d’accord, sauf que pour moi, il n’en a jamais existé.
Et ici je ne parle que de l’OTAN stricto-sensu. Si on commence à décliner le bilan provisoire de la guerre pour chaque membre de l’organisation indépendamment, ce seront des conclusions très différentes, et parfois totalement inverses. J’ai déjà partiellement fait l’exercice dans un article récent d’ailleurs, je vais en remettre une couche prochainement je pense, même si c’est prêcher dans le désert...
Il y a un rouleau compresseur de la répétition des idées simples chez les pro-russes, qui, je le constate est totalement manipulé par les USA, ce qui est très logique d’ailleurs quand on veut bien y penser. Leur propagande, la sournoise, la manipulatrice, elle n’est pas destinée aux benêts qui gobent de toutes façons tout ce qu’on leur dit. C’est les pro-russes qu’il faut anesthésier.