Sur Judith Godrèche : c’était quand même une drôle d’époque.
Résumons : une gamine de 14 ans un peu excitée (14 ans quand même, insistons sur ce point !!!), un metteur en scène de 39 ans lubrique (ou pédophile, au choix) qui installe ladite mineure chez lui, au vu et au su de tout le monde, des parents (tous deux psychologues pourtant) qui ne voient pas où est le problème, une justice qui regarde passer les trains au lieu de consulter les textes de loi (eh oui, les atteintes sexuelles sur mineur(e)s existaient bel et bien à l’époque, la pauvre Gabrielle Russier l’a appris à ses dépens elle).
Pas joli. Pas du tout. Alors, même si Judith Godrèche est un peu barrée aujourd’hui, même s’il y a un calcul narcissique derrière ses récriminations, même si elle avait le feu aux fesses à l’époque, même si on peut la critiquer pour avoir divagué plus tard alors que personne ne la forçait, RIEN, absolument RIEN n’excuse ce qu’a subi Godrèche quand elle avait 14 ans. Il n’y a pas à tourner autour du pot, dans une société saine, on laisse les gamins et les gamines de 14 ans évoluer tranquilles. En tout cas, c’est comme ça dans mon livre de valeurs personnelles (je n’en ai pas des tonnes, mais celle-là, le respect dû aux mômes, il est sacré !).