@SEPH
< Cette identification au monde animal, tout comme le zoomorphisme des nazi-fascistes, classe les Palestiniens dans la catégorie des sales bêtes.>
Effectivement. Il est triste de constater que ce type de vision de ’’l’autre’’ est typique des soiétés tribale archaïques, que l’anthropologie Claude Lévi-Strauss a longuement étudiées sur d’autres continents, chez des ’’peuples premiers’’.
C’est désolant que l’on en soit (nous-mêmes) à défendre bec et ongles des sociétés qui sont revenues à ces niveaux primitifs, sous couvert d’une religion respectable dont ils ne peuvent être les héritiers.
« (…)
la notion d’humanité, englobant sans distinction de race et de
civilisation, toutes les formes de l’espèce humaine, est
d’apparition fort tardive et d’expansion limitée. (…) il n’est
nullement certain -l’histoire récente le prouve- qu’elle soit
établie à l’abri des équivoques ou des régressions. » Parfois,
« l’humanité cesse aux frontières de la tribu, du groupe
linguistique, parfois même du village (…) ; un grand nombre
de populations dites primitives se désignent d’un nom qui signifie
(…) les ’’bons’’, les ’’excellents’’, les ’’complets’’, impliquant
que les autres (…) sont tout au plus composés de ’’mauvais’’, de
’’méchants’’, de ’’singes de terre’’ ou d’ ’’œufs de pou’’. » (Race et Histoire — Claude Lévi-Strauss)