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Commentaire de Christophe

sur Les voix occidentales commencent à admettre la victoire de la Russie


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Christophe 20 mars 2024 13:39

@Aristide

Sauf qu’aux élections présidentielles et législatives en 2019, l’extrême droite est autour de 2%. Si on peut concevoir que le nationalisme a été revigoré à partir de 1991 puis de 2014, il n’en demeure pas moins que l’importance politique de ces mouvements est plus que marginale. 


Vous voyez le nationalisme ukrainien comme le nationalisme français mais cela n’a strictement rien à voir.

Svoboda, le parti nationaliste ne fait pas beaucoup de voix aux élections mais les nationalistes se revendiquant de l’OUN et de l’UPA, les descendants et affiliés à ces deux mouvements et à la Waffen SS Galicie qui ont été accueillis aux USA et au Canada après guerre ne sont pas du tout affiliés au parti nationaliste ukrainien Svoboda.

L’importance de ces mouvements est minoritaire si on englobe toute l’Ukraine mais cette les valeurs du nazisme sont ancrés culturellement dans la partie occidentale, ils appartiennent à différents partis politiques mais font conserve leur attachement premier à l’UCC (congrès ukainien du Canada).

Les mouvements nazis ne sont du tout marginaux dans l’Ukraine occidentale, le même historien écrit : Bandera et les nationalistes révolutionnaires ukrainiens sont redevenus des éléments importants de l’identité ukrainienne occidentale, […] non seulement les militants d’extrême droite, mais aussi le courant dominant de la société ukrainienne occidentale, y compris les enseignants du secondaire et les professeurs d’université, considéraient Bandera comme un héros national… dont la mémoire devait être honorée pour sa lutte contre l’Union soviétique.

Quand tous les courants d’une société font référence à d’anciens nazis, que les enseignants sont convaincus de leur héros, ... la société s’oriente vers l’apologie du nazisme, c’est ce qu’écrit cet historien dans son ouvrage paru en 2015 : La politique mémorielle postsoviétique en Ukraine a complètement ignoré les valeurs démocratiques et n’a développé aucune sorte d’approche non apologétique de l’histoire.

Je ne pense pas que l’influence nazie dans le gouvernement actuel soit anecdotique.


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