Nous sommes tous présumés inexpérimentés quant aux vieilles
ficelles de la propagande électorale. La charnière droite/extrême-droite a
besoin de notre innocence et de notre naïveté.
« Ici, je parle
d’autant plus facilement de cette affaire que je ne vais pas voter pour la
liste qui a la chance de compter cette intellectuelle de qualité dans ses rangs. »
« Il faut reconnaître que l’Élysée a compris l’impact
que l’essayiste pourra avoir dans la campagne et dans le futur en rejoignant le
RN. »
Allons-nous nous faire avoir une nouvelle fois par des
supercheries roulant en tandem, les deux spéculant habillement sur notre
abstention massive et notre négligence à regarder de près la convergence des
votes décisifs de nature économique de la famille élargie. La cousine ayant
servi deux fois d’épouvantail à celle actuellement au pouvoir afin qu’elle
puisse se maintenir de justesse électoralement en saturant ensemble, grâce à la
puissance médiatique des oligarques de l’information, l’espace politique
de rentes électorales spéciales campagnes. Qu’elles sont bien contentes de
pouvoir ressortir à chaque fois. Où sont les solutions promises et surtout
les analyses en profondeur ? Afin de se dérober une fois de plus au débat public de fond, inéluctable sur la
démocratie. Ses fonctionnements et notre place de citoyens, la nature du
pouvoir politique pilote et arbitre au service de l’intérêt général ou au
service du pouvoir économique et de ceux qui le contrôlent, la prise en compte
responsable de la dimension écologique mise elle aussi au service de l’intérêt
général.
Allons-nous en reprendre, par négligence ou naïveté, pour
cinq ans à devoir faire encore une fois le constat de notre impuissance, de
l’incompétence et de l’abandon des promesses faites comme nous le montre la si talentueuse Meloni parce que nous n’avons pas voulu
voir leur artificialité et démagogie.