Il est impossible de créer à l’ONU un état dont le but expresse est d’en détruire un autre déjà reconnu. Or, le but avoué d’un état palestinien serait de servir de base militaire pour détruire Israël. La non-reconnaissance d’un état palestinien est donc conforme au droit international.
Il faudrait que les Palestiniens acceptent un état définitif qui reconnaisse Israël. Cela impliquerait que la Oumma (dont ils sont les délégataires ici) reconnût une entité souveraine non-islamique en terre dite d’islam. C’est contraire au droit islamique. Il y a donc une impasse juridique, un conflit de droits.
On est donc, en vérité, dans une situation continue de guerre depuis 75 ans. Les Juifs qui vivaient en Palestine sous le joug de l’apartheid islamique se sont révoltés et auto-déterminés. Ils ont été rejoint par d’autres, et ont forgé leur état. Israël est un état tout aussi légitime que les autres.
Depuis 75 ans, la guerre continue (comme aux temps de la guerre de 30 ans ou de 100 ans pour nous) alternant les périodes chaudes et froides. Israël se constitue un état cohérent militairement, et agit en vertu de la guerre préventive et du droit de conquête (notions du droit international). Ses détracteurs aimeraient certainement voir Israël réduit à des petits Kibboutz isolés sans défense attendant passivement leur « 7 octobre ». Ou même retourner à l’état de dhimmis sous un régime islamique. Mais les Israéliens, de façon parfaitement légitime et légale, ne l’entendent pas de cette oreille.
Le problème des opérations comme le « 7 octobre », c’est qu’elles apportent objectivement de l’eau au moulin juridique d’Israël. Cela assoit la légitimité d’Israël dans sa guerre et sa prise de contrôle de marches stratégiques. D’autant plus qu’il peut arguer de la démographie, et de ce que les Palestiniens ont tout loisir de vivre de manière harmonieuse et prospère dans les pays voisins (ce qui relativise tout à fait la notion de génocide) alors que l’inverse n’est pas vrai.
Le vrai problème des Palestiniens c’est leur attachement au droit islamique et leur refus du droit international (qui procède du droit naturel). D’un côté, ils sont incapables d’imposer de vive force le droit islamique, et de l’autre ils ne veulent pas entrer dans une reconnaissance selon la sincérité droit international qui leur ferait consentir une entorse au droit islamique.