@Aristide
À propos de
créolisation. Il ne vous est jamais arrivé de penser que la langue que nous
parlons et écrivons est le fruit d’une créolisation de la langue latine, celle
des celtes et de tous les peuples que se sont côtoyés et ont entretenu toutes
sortes de relation et ont eu des enfants. Avec 3 temps forts politiques,
l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) instaurant le français comme langue
officielle, l’école devenue obligatoire en 1882 puis le mouvement de la
décolonisation suivie de la mondialisation des échanges. Au passage, les mots qui servent à nommer les chiffres que nous utilisons descendent en ligne directe de la langue indo-européenne dont toutes nos langues européennes découlent en dehors du Hongrois, du Finnois, du Basque.
Il ne vous
ai jamais arrivé de penser que notre cuisine que nous apprécions tant est le
fruit d’une créolisation de nos traditions régionales si diverses, celles du
commun du peuple, des aristocraties et des bourgeoisies avec d’autres venues
d’Italie, d’Espagne, d’Afrique du nord, de Belgique, d’Angleterre, d’Allemagne,
d’Asie....
Dans ces
courants coulent nos vies. Il en va de même de nos musiques, notre littérature,
notre peinture. Cela concerne l’ensemble de nos savoirs et arts. Même si nous
avons nos propres repères culturels fondamentaux, nos histoires particulières
qui nous permettent d’aller vers les autres en nous respectant mutuellement et
cherchant à mieux nous connaître et nous comprendre, en évoluant et nous
enrichissant ensemble.
Qui a besoin de faire de ce thème un anathème, une injure, un objet de polémique ? Voire une petite combine électoraliste à 3 sous pour exciter ceux que l’on prend pour des minus.