@Marc Dugois
Dans mon
précédent post, auquel vous n’avez pas encore répondu, je montre donc que selon
la logique il y a bien une contradiction interne dans votre propos, et que si l’on
vous suit, à part le statu quo, que vous semblez assez justement rejeter, il n’y
a que deux alternatives, selon votre propre logique, donc :
Soit une
forme de capitalisme primitif artisanal et/ou genre « amish », soit
une forme moderne de « socialisme » par la maîtrise collective du
cycle de renouvellement du capital fixe.
Si le monde
moderne, en l’état actuel, est dominé, et même, carrément écrasé par la dette,
ce n’est pas essentiellement parce que des obsédés du déficit nous gouvernent,
mais simplement par le fait que le cycle du capital réellement productif de
plus-value, celui qui met en jeu « l’énergie humaine » que vous tenez
tant, et là aussi, justement, à « valoriser », à plus d’un titre, n’est
plus en mesure d’assurer le cycle de renouvellement du capital fixe, du simple
fait même de la disproportion croissante entre les deux.
C’est là l’origine
économique systémique de la dette et donc du nouveau pouvoir des Banques
Centrales, seules en mesure de contrôler ce phénomène « Quoi qu’il en
coûte ! », comme dirait l’autre, sous-gauleiter de la BCE en France….
Reprendre le
pouvoir sur l’usage de nos vies, ce n’est donc pas une nouvelle tournée du
cirque électoral dont les numéros nous sont rejoués ad nauseam depuis un demi-siècle,
mais bien reprendre le contrôle démocratique de l’emploi du crédit, quel qu’en
soit la forme, pourvu qu’il soit dirigé vers les investissements réellement
socialement nécessaires, dans tous les domaines. Les emplois correspondants
créés, en éradiquant le chômage, amèneront logiquement un nouvel équilibre
entre production et consommation, et donc, à terme, un nouvel équilibre
budgétaire, également, avec une maîtrise réellement basée sur l’indépendance
nationale !
Luniterre