@Aristide
Un pays en guerre
depuis sa création, qui ne doit sa survie qu’à la force de sa population à
résister.
C’est vrai. La création de cet
Etat par les grandes puissances d’après-guerre n’a pas été acceptée par les
pays environnants. D’où les guerres contre des coalitions arabes, remportées par
Israël avec l’appui américain.
Mais il est tout aussi vrai
que cette phase, c’est le passé, et que les principaux pays arabes ont
finalement accepté l’existence d’Israël (Egypte, accords d’Abraham).
Et le problème central de la
Palestine, la présence de deux populations distinctes par leur histoire et leur
religion, semblait en voie d’être à son tour résolu (Rabin, Arafat),
conformément aux résolutions de l’ONU d’après-guerre ayant formalisé la
création de deux Etats.
Mais c’est la Bible qui a conduit
à l’échec actuel : ce livre d’histoire des Juifs (englobant passé et futur), croyants et non
croyants réunis autour de ce Livre, attribue toute la Palestine aux Juifs. D’où la colonisation de la
Cisjordanie, de Jérusalem, la promotion du Hamas aux dépens de l’Autorité Palestinienne et la disparition de toute trace d’un futur Etat
palestinien, enfin la guerre de Gaza.
La Bible est donc l’obstacle à
une solution politique. Il n’y a pas de solution, sauf le départ des
Palestiniens de Palestine. Ce processus de nettoyage ethnique de la Palestine,
déjà en partie engagé et qui va se poursuivre, aura des conséquences sur la relation de l’Occident, qui
n’a rien fait pour s’y opposer, et le reste du monde. La Bible est aussi le Livre des chrétiens.