Nous sommes ce que nous pensons, nous pensons à partir de ce que nous savons dont l’origine vient de notre chemin de vie ; nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette évidence à moins de cantonner notre esprit dans un imaginaire genre idéologie religieuse, politique ou scientiste, ou encore dans un courant intellectuel à la mode, et passer à autre chose comme on compulse distraitement un média.
Nous pouvons également aller plus loin et avoir l’aperception que notre état mental paradoxalement est partagé par quasiment chaque membre de la communauté humaine sous toutes les latitudes, mais qu’il nous isole dans une bulle ‘’singulière’’ venant frôler d’autres bulles également singulières, sans quasiment en prendre conscience ; quand deux bulles se croisent et conversent elles s’affirment individuellement, du genre ‘’moi-je’’ et n’écoute que distraitement l’autre bulle également dans son propre ‘’moi-je’’ ; ainsi chaque bulle a à cœur de placer ses idées quand l’occasion se présente, et notamment quand l’autre bulle fait une pause.
Le contenu de notre bulle peut nous conduire psychologiquement au déni complet de ce qui se passe ici ou ailleurs, la compétition, la misère, la guerre, la torture, la peine de mort... deviennent des choses allant de soi.
La bulle en question est notre ego, sans notre bulle que serions-nous ?