@Rinbeau
l’histoire de l’installation des tribus kanakes est elle-même bien trop lacunaire et incertaine pour servir de base juridique.
On a par contre un précédent juridique récent avec le Timor-oriental, où la petite colonie portugaise a souhaité rester indépendante de l’Indonésie. L’ONU, Noam Chomsky et Neslon Mandéla, ont d’ailleurs soutenu la cause du Timor-oriental contre l’Indonésie.
L’histoire ne s’arrête pas. On ne peut pas la vitrifier à une époque. Vivra-t-on en l’an 3000 comme on vivait en l’an 2000 ? Evidemment que non. Tout aura changé, et notamment beaucoup d’états, de frontières et de démographies. C’est assez comique de voir les « anti-impérialistes » se référer précisément à la conception impériale (Wilson-Roosevelt) d’une immobilisation de l’histoire en 1945. Le droit ne change pas de nature « après 1945 » comme par magie. Les colonisations récentes sont aussi légitimes que les colonisations anciennes. Elles deviendront d’ailleurs demain des colonisations anciennes. Et de nouveaux événements les remplaceront.
Les chefs kanaks ont signé un traité en 1853 après leur défaite. Le principe de tous les traités de paix est d’avaliser les résultats de la guerre. Remettre en question les traités de paix, c’est remettre en question l’ordre juridique mondial. Si les Kanaks veulent reprendre le territoire qu’ils revendiquent, ils doivent le faire par la force. Car en terme de droit, la France et les Caldoches sont légaux et légitimes (et ont le droit de se défendre par la force).