@Eric F
copié-collé : « Le pain était-il vraiment mieux avant ? »
L’agronome américain Norman Borlaug a obtenu le prix Nobel de la paix en 1970 pour avoir su « concocter », à la suite de croisements successifs, un blé beaucoup plus productif et bien plus résistant à ses prédateurs.
Bien plus résistant à ses prédateurs = bien plus de molécules toxiques (gluten, acide phytique, agglutinine germe de blé). Cela nul ne l’avait vu venir !
Terminée la farine à la « meule de pierre ». Terminée la fermentation longue au levain en plusieurs poussées.
« Le pain était-il vraiment mieux avant » ? A votre avis ?
Faisons simple, Wikipédia :
... Mandaté en 1959 par la Fondation Rockefeller pour sélectionner des variétés de blé pour les milieux tropicaux, il proposa les variétés à haut rendement ’Lerma Rojo 64’ et ’Sonora 64’, basées sur la variété de blé Norin 10 et des variétés traditionnelles mexicaines permettant de tripler les rendements de cette céréale.
Le Mexique pouvait désormais couvrir ses propres besoins dans ce domaine. Plus tard, le Dr Borlaug a transféré ce blé à haut rendement et résistant à la maladie en Asie du Sud.
Ses méthodes de croisement de variétés de blé n’allaient pas tarder à être introduites au Moyen-Orient et en Afrique du Nord par des scientifiques qui avaient travaillé avec lui au Mexique.
Ces semences ont en 1970 sauvé un milliard de Pakistanais et d’Indiens de la famine[réf. nécessaire]. Selon les propres calculs de Norman Borlaug, elles ont permis de pratiquement doubler la production de blé de l’Inde et du Pakistan entre 1965 et 1970, soit une hausse de plus de 11 millions de tonnes.