@Octave Lebel @ Jean Keim
Il s’agit
aussi de s’appliquer à défendre les droits humains qui sont reconnus et
affichés par le droit international même si ceux-là mêmes qui s’en recommandent
s’en dispensent quand cela les arrangent. Qui sont le socle, les conditions
nécessaires et incontournables de la paix, de la coopération entre les pays sur
le long chemin vers une authentique démocratie qui fait rêver comme référence
commune depuis longtemps les êtres
humains même si elle sert souvent d’alibi et de déguisement à ceux qui ont
quand même besoin de ce rêve pour nous abuser. La longueur, les détours et les
incertitudes du chemin ne signifient pas qu’il n’existe pas. Méfions de ceux
qui préfèrent le dire en ayant l’air de le regretter plutôt que d’avouer qu’en
réalité ils n’en veulent pas. C’est vrai que rien n’est inéluctable ni donné
sans efforts, sans essais et erreurs, sans persévérance et volonté. Cela dépend
de notre envie, de notre liberté en fait des degrés de liberté de chacun d’entre
nous qui peuvent se compléter ou nous diviser.
Cela nous
renvoie à nos responsabilités liées à nos moyens et compétences. Tout cela
s’inscrit dans une évolution et un monde complexes que nous transformons sans
bien connaître les effets selon des rythmes temporels que nous maîtrisons
difficilement. Cela dépend des savoirs dont nous disposons dont nous avons
conscience des limites et aussi des aléas des directions que nous leur donnons.
Cela dépend des applications et priorités que nous leur attribuons. Mais qui
est ce nous ? Là sont les enjeux du choix de la démocratie comme
valeur de référence et de la
clarification des références qui la fondent.
J’ajoute à
la satisfaction des besoins humains fondamentaux, ceux de bénéficier de façon
équitable des ressources disponibles et des richesses produites en fonction de
nos besoins et moyens, ressources qui
comprennent bien évidemment l’éducation et l’accès à la culture et ses
pratiques au sens large. J’ajoute bien sûr le droit inaliénable de participer
aux décisions nourries et débattues à partir d’un partage loyal des
informations et enjeux. Certains biens sûr vont dire que c’est infaisable.
Pensent-ils que nous ne pouvons pas faire mieux que ce qui existe ?
Qu’attendons-nous ? Leur autorisation ?
Nous sommes
tous si nous le voulons quelque part sur ce chemin si nous voulons en accepter
et reconnaître la responsabilité et la nécessité.