@berry
Petites bouées de sauvetage. Il en faudrait plusieurs.
L’immigration et tutti quanti. Petit échantillon des vieilles recettes que
ressort (on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a) l’extrême-droite quand
elle se sent démasquée dans son rôle de roue de secours des oligarques et
qu’elle ne sait plus comment se cacher. À la recherche ici bien sûr de la
connivence d’autres abuseurs toujours à l’affût d’une petite partie de
fléchettes.
Pour
l’occasion, j’ajoute un détail puisque notre ami du jour a le sens du détail à
la rubrique « confession d’un oligarque »
« L’extrême-droite a bien entendu fait le jeu du libéralisme et ses
élus votent d’ailleurs selon nos vœux sans rechigner sur tous les points
économiques clefs. Réservant ses promesses et l’hystérisation binaire des
troubles sociaux pour ses supporters le temps d’une campagne en évitant ainsi
les sujets de fond qui font réfléchir. Evidemment, rien de cela ne serait
possible pour elle sans la logistique de nos médias et instituts d’opinion. Ses
militants et soutiens sincères n’y sont au fond qu’une forme de harkis qui
s’ignorent au service d’élus ambitieux et avides de jeux politiques.
Restent alors les cocus plus ou moins consentants que nous allons chercher avec
nos médias et sondages mais qui sont en réalité peu nombreux, bien loin
de l’enflure de nos sondages, en ayant sauvé jusqu’ici notre candidat de
justesse. Tout cela nous arrange très bien. Nous ne sommes pas arrivés là où
nous sommes si nous ne savions pas nous servir des gens et de leurs
faiblesses. »
J’ajoute aussi bien sûr, ne confondons pas les abuseurs et les abusés.