@Legestr glaz
Si vous
aviez réellement lu le court article de présentation de la vidéo et suivi
attentivement le débat vous auriez compris qu’une volonté politique, si elle est
clairement exprimée par la population, évidemment, mène à un changement de
rapport de forces politiques dans le pays.
En 2005 il y
a eu une majorité exprimant un rejet du traité mais pas de majorité capable de
proposer une alternative.
En 1958, par
contre, De Gaulle a donc su proposer une alternative qu’il a réussi à faire
valider par voie de référendum.
Si, au lieu
de proposer un « frexit » qui ne mène que dans le mur les « souverainistes »
et tous les indépendantistes en général proposaient de reconstruire le Conseil
National du Crédit (1945) sur une base référendaire, constitutionnelle en
termes de pouvoirs et démocratique en termes de représentativité, cela créerait
un objectif unitaire qui y irait en pratique économique et financière bien plus
loin que le simple « frexit » et sans en avoir les
inconvénients, qui tuent évidemment cette « perspective » dans l’esprit
de la majorité des français, encore doués de quelque bon sens, et qui se « réfugient »
donc dans l’abstention, pour ne pas avoir non plus à cautionner le « machin »
UE.
Evidemment
le projet d’un nouveau CNC constitutionnel est d’abord à débattre entre les militants
qui soutiendront le projet, de manière à être proposé à la population, comme projet
de référendum, sur une base qui soit déjà potentiellement fonctionnelle dans le
principe.
C’est une
idée qui est l’un des aboutissements de mes recherches personnelles dans le
domaine de l’économie. Maintenant, vu la tonalité sectaire du débat tel qu’il
se déroule sur Agoravox, il n’y a pas trop d’illusion à se faire,
manifestement, sur la capacité des « souverainistes », UPR ou non, à
évoluer vers un projet simplement réaliste,
tout en restant dans les fondamentaux de l’indépendance nationale.
Luniterre