@alinea
Apparté 1 : je suis gaucher, mon cerveau gauche est celui du raisonnement (avec le volonté ?) ou c’est inversé ?
Apparté 2 : ça tient toujours ces deux hémisphères ? Il y a bien des aires dans le cerveau qui répartissent ce qui est dévolu au « comprendre » et au « sentir », mais j’avais cru comprendre que c’est plus disséminé que ça.
Je suis très contact visuel, justement, avec des yeux bleus en plus ça marche bien. Par contre pas tactile, je ne suis pas une limace, comme Macron.
Au début ça me contrariait, j’avais cette envie de prendre la tête du kanak et lui dire « tu me regardes, oui ? ».
Il m’a fallu désapprendre et réapprendre, et c’est vrai que c’est autre chose qui s’installe, ce sentiment de déférence, de respect manifeste entre deux personnes. C’est agréable, tranquillisant, gratifiant.
Mais je sais qu’en posant sur ce site les mots « respect » et « déférence », ça devient nuche, bêbête. Et si j’ajoute le mot « humilité » qu’ils emploient souvent, je décroche ici le pompon du niais d’Agoravox.
Pourtant, avant les contenus, les modes mêmes de communication déterminent bien des façons de dire, d’être et une culture propre.
Après, je ne vais en pas en faire des saints non plus. Les décès du neveu et de la nièce de Karambeu, balles dans les têtes à Lifou, c’est très mauvais. C’est une autre réalité des tribus, qui peut tourner en vendetta, guerre civile, loi du « tuer avant d’être tué ». C’était déjà manifeste durant les années 80, même si cet aspect des évènements n’a pas été dit. Les kanaks le savent bien et c’est une crainte qu’ils ont. Il faudrait l’autorité coutumière générale de toute les tribus pour l’emporter sur chacune d’elles. Elle existe, mais elle juste figurative. En attendant, c’est la gendarmerie française qui joue ce rôle là.
L’odorat, on devrait normaliser le comportement de sentir les plats cuisinés avant de manger.