@Enki
Ma siamoise avait fait ses petits sur un lit dans la pièce encore non aménagée de ma maison, ouverte sur l’extérieur puisque c’était l’été ; le mâle est venu, elle a déguerpi avec son premier né, un siamois, que j’avais appelé Jermakii ( je ne sais pas si tu as lu ces romans nordiques, mais son nom vient de là ), les autres il les a tués. On m’a volé Jermakii qui était un magnifique siamois, il n’avait pas deux ans.
Il y a forcément une raison, même un instinct dévoyé.
Bien sûr que le prédateur se fout de la souffrance de sa proie : l’humain en sait quelque chose !
On n’est pas spéciaux, on est juste pervertis, jusqu’à pervers !
La nature est cruelle, on fait pire par notre perversion, pire parce que conscients et sans raisons vitales, pour l’individu ou pour l’espèce.
Après les mammifères partagent cette sensibilité qui est fragilité, aussi tout désordre ou déséquilibre dans le groupe ou dans le biotope peut conduire à des actes violents et inutiles, des actes de panique émotionnelle, ou réelle.
Les humains n’échappent pas à cette loi : s’il est pervers c’est qu’il y a eu abandon et violence dans la fabrication et le harnais de la raison n’a pas été posé, ou pas solidement, ou quelqu’un l’a ôté... plus l’animal est compliqué, plus il y a de chances de malfaçons ! Mais c’est souvent la raison dominante qui fait les êtres froids, peu ou pas empathiques, ce n’est pas l’instinct, étouffé par ces lois « rationnelles » !
Les animaux domestiques sont sujets aux mêmes travers, voire perversions, que leur maître !
Il n’y a pas de paradis ; si l’homme est ainsi, soit, mais qu’il ne la ramène pas, c’est insupportable !