Depuis l’entrée en guerre de l’URSS et des USA en 1941, des fournitures d’armements étaient envoyées en URSS, et des sommets ont été tenus pour des actions conjointes. Il est certes vrai que les USA se sont d’abord investis dans la guerre du pacifique contre les Nippons qui les avaient attaqués, la première phase ayant été à l’avantage de ces derniers.
Le débarquement allié de novembre 42 en Afrique du Nord a permis d’ouvrir en 43 le deuxième front en Italie, les forces mussoliniennes ont déposé les armes (hormis un réduit au Nord), et les Allemands ont du envoyer des troupes pour enrayer la remontée alliée dans la botte.
Le récit ne doit pas être unilatéral : en juin 1944, les assauts de l’Ouest et de l’Est ont été fait conjointement pour diviser les forces nazis et éviter leur renforcement sur un des front. Sans l’opération à l’Ouest, Bagration, quelques jours plus tard à l’Est n’aurait pas eu le succès rencontré. Et sans l’affaiblissement des forces allemandes et les combats à l’Est, le plus grand débarquement maritime de tous les temps (jamais vu avant, jamais revu après) n’aurait pu aboutir.
Nous, les Français, Belges, Néerlandais etc. n’avons pas vu de troupe soviétiques, leur objectif était Berlin, pas au delà. Ils avaient un gros rouleau compresseur qui a écrasé le plus grand nombre de combattants allemands, ils ont libéré à grand prix du sang leur propre territoire et pris le contrôle de ceux qui les séparaient de l’Allemagne.
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Le 9 mai 2005 à Moscou, Chirac déclarait :
’’Ce matin, rassemblés à l’invitation du Président de la Fédération de
Russie, nous avons célébré, dans la même émotion, dans la fidélité à
l’histoire et à la mémoire des peuples, cette paix, si chèrement
reconquise.
Aujourd’hui, ensemble, nous nous souvenons des
sacrifices immenses consentis pour libérer nos nations du joug de la
barbarie nazie. Et nous nous souvenons tout particulièrement, ici, à
Moscou, de l’engagement si décisif du peuple russe dans la victoire
finale.
A Moscou, à Koursk, à Stalingrad, en imposant aux nazis
leurs premiers revers, le peuple russe, avec un courage inouï, adressait
au monde un formidable message de résistance et d’espérance.
Alors il ne nous faut pas retomber dans la ’’logique des blocs’’ et défendre l’un contre l’autre, mais réconcilier les nations du continent. Cela doit commencer par l’arrêt des hostilités et non l’escalade, celles des uns attaquant Karki[o]v ni celle des autres bombardant le territoire russe.