@pemile Quel bluff ? Ils ont simplement rappelé leur doctrine sur l’usage du nucléaire et des évidences sur l’équilibre de la terreur, comme on dit. De mémoire, c’est notre ministre qui le premier a parlé du nucléaire, puis nos « infos » type LCI qui en ont fait en des caisses. Et nous faisons preuve d’une grande hypocrisie : il est de plus en plus reconnu que Kiev n’utilise pas seul ces missiles sophistiqués... En fait, Poutine est bien gentil d’avoir jusque il y a peu fait semblant de l’ignorer, mais maintenant, Macron veut franchir une des dernières marches, voici ce qu’en dit Souslov dans un article de RT :
"
Cette logique conduit
inévitablement à la troisième guerre mondiale. Et si l’Occident ne cesse
pas de s’impliquer dans ce conflit, une véritable guerre « chaude » entre
la Russie et l’OTAN deviendra inévitable. De plus, en raison de la
supériorité des États-Unis et de l’OTAN dans le domaine des armes
conventionnelles, cette guerre passera inévitablement au niveau
nucléaire.
Dans quelques mois (ou peut-être quelques semaines), la même logique
s’appliquera pour déployer des troupes occidentales régulières en
Ukraine et abattre des missiles russes au-dessus de l’Ukraine depuis le
territoire des pays de l’OTAN. Le régime de Kiev a formulé ces
propositions avec de plus en plus d’insistance ces derniers temps.
En outre, depuis un peu plus de deux ans, le régime de Kiev a déjà
frappé à plusieurs reprises l’infrastructure des forces nucléaires
stratégiques russes avec des drones. Imaginez maintenant que les frappes
sur les aérodromes de l’aviation stratégique russe et/ou les radars
russes qui font partie du système d’alerte aux missiles soient
effectuées par des missiles occidentaux sur la base de coordonnées
reçues par des satellites occidentaux, et que ce soient probablement des
militaires occidentaux qui appuient sur les boutons de lancement."
Et sur le gel du front, solution (en fait provisoire) qui a la faveur des USA, il rappelle que cela permettrait le réarmement du reste de l’Ukraine et le renforcement de l’intégration de celle-ci à l’Otan, sans aucune garantie sur la sécurité de la Russie.
Voilà de quoi parleraient nos médias s’ils faisaient leur boulot, quel but de guerre, quels enjeux, quelle paix, quelle sécurité pour l’Europe dans son ensemble.