La « démocratie », version Union européenne
L’Union européenne présente l’élection des eurodéputés et celle du
président de la Commission comme des manifestations de son caractère
démocratique. Pourtant tout ceci n’est qu’un théâtre d’ombres.
L’essentiel a déjà été discuté ailleurs, sans que nul n’en entende
parler.
Le président de la Commission sera probablement le banquier Mario Draghi. Ce n’est pas impossible puisqu’en 2019, Ursula von der Leyen a été sorti du chapeau pour devenir présidente de la
Commission.
Certes Mario Draghi a 76 ans, mais c’est l’ancien
gouverneur de la Banque centrale européenne. Dans cette fonction, il a
tout fait pour que l’euro devienne irréversible. Il est parvenu à le sauver de la
crise de la dette souveraine des années 2010. Il n’a résolu aucun
problème et a aggravé le gouffre qui sépare les économies des
États-membres. D’un point de vue des États-membres, c’est donc un
incapable, mais pas de celui des banquiers d’affaire ; une caste qui a
toujours été la sienne (il fut le numéro 2 de Goldman Sachs pour
l’Europe).
La confirmation de l’enquête belge (Bruxelles), allemande
(Mönchengladbach) et européenne pour corruption visant Ursula von der
Leyen ne laisse plus la place au doute.
Il devient urgent pour les Institutions de se débarrasser d’elle. De
même, les parlementaires pris la main dans le sac ont été discrètement
mis sur la touche, dont la vice-présidente Eva Kaili. Il faut donner
l’impression que l’administration de l’Union est honnête et qu’elle est
au service des « citoyens » (sic) ; impression, car dans la réalité, il
n’y a ni peuple européen, ni citoyens, comme l’atteste l’absence de
partis européens.
Plus les difficultés grandissent, plus l’UE devient dictatoriale