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Commentaire de Hervé Hum

sur Le capitalisme au XXIème siècle


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Hervé Hum Hervé Hum 7 juin 2024 10:14

@La Bête du Gévaudan

Je suis allé consulter le lien que vous avez mis sur Bastiat, et le pauvre ne maîtrise pas les notions dont il parle ou bien est ce par sophisme, pour manipuler lis pauvres d’esprits dans votre genre.

je ne le connais pas, mais si je devais faire une critique du texte mis en lien, elle serait sévère et le ridiculiserait sans difficulté.

déjà, il tombe sous le coup de sa propre remarque de l’extrait que vous rapportez, c’est quand même idiot, sauf si c’est écrit pour les idiots.

Alors, il pense y échapper en affirmant que la personnalité, la liberté et la propriété seraient le propre de l’homme "C’est de ces trois choses qu’on peut dire, en dehors de toute subtilité démagogique, qu’elles sont antérieures et supérieures à toute législation humaine.« 

Je ne le contredirais certainement pas, mais encore faut il savoir de quelle personnalité, liberté et surtout propriété il s’agit. En communauté, la liberté est relative et sa limite se trouve lorsque se pose la question de la liberté d’autrui, si la réponse est négative, alors, la liberté doit être garantie.

Et c’est à partir de là que de mon point de vue il s’égare, tombe dans le sophisme et ne respecte plus la seule chose qui échappe effectivement à l’arbitraire humain, c’est à dire, le principe de causalité et lui seul. Qui connaît aucun maître dans ses propres fondements, fut il Dieu tout puissant.

Sinon, la force ne saurait être pervertie de quelque manière que ce soit, seul celui qui en fait usage pouvant être pervertie. Imagine t’on qu’un outil comme un marteau puisse être pervertie ? ridicule !

il écrit »Donc, s’il est une chose évidente, c’est celle-ci : La Loi, c’est l’organisation du Droit naturel de légitime défense ; c’est la substitution de la force collective aux forces individuelles, pour agir dans le cercle où celles-ci ont le droit d’agir, pour faire ce que celles-ci ont le droit de faire, pour garantir les Personnes, les Libertés, les Propriétés, pour maintenir chacun dans son Droit, pour faire régner entre tous la Justice.

« 

La loi, c’est factuellement l’imposition de règles communes où la détention de la force est la condition nécessaire pour l’imposer à ceux qui la refuse, les autres y adhérant se soumettent à la loi naturellement.

mais la loi qui ne découle pas directement du principe de causalité n’est jamais naturelle et le principe de légitime défense n’est pas un droit naturel, c’est une condition de survie dans un rapport de force. Qui vaut donc à l’intérieur d’une communauté établissant le droit de chaque individu d’exister en tant que personne, avec une liberté relative et un droit de propriété de son temps de vie. Mais qui n’a aucune valeur vis à vis de l’extérieur avec qui il n’a pas été établit de règles.

Pour finir sur un point d’accord lorsqu’il écrit »Car, sous un tel régime, chacun comprendrait bien qu’il a toute la plénitude comme toute la responsabilité de son Existence. Pourvu que la personne fût respectée, le travail libre et les fruits du travail garantis contre toute injuste atteinte, nul n’aurait rien à démêler avec l’État. Heureux, nous n’aurions pas, il est vrai, à le remercier de nos succès ; mais malheureux, nous ne nous en prendrions pas plus à lui de nos revers que nos paysans ne lui attribuent la grêle ou la gelée. Nous ne le connaîtrions que par l’inestimable bienfait de la Sûreté.

Excepté le fait qu’on ne saurait remercier un outil, je suis totalement d’accord avec ce passage. Mais je crains qu’on ait pas la même définition sur « les fruits du travail garantis contre toute injuste atteinte »

Etc...


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