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Commentaire de La Bête du Gévaudan

sur Le nazisme et le communisme sont diamétralement opposés


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La Bête du Gévaudan 10 juin 2024 18:13

Le communisme abolit la propriété privée des moyens de production et d’échanges, au profit de la propriété collective, avec pour objectif l’épanouissement de l’individu sans distinction de race ou de classe sociale.

Il ne « socialise » pas la propriété mais en réalité il « l’étatise ». Car il n’existe pas d’autre moyens de collectivisation de la propriété dans une société humaine complexe. Ce qui engendre de facto un capitalisme d’état. Combiné à la division du travail, on aboutit à la constitution nécessaire d’une nomenklatura, nouvelle classe exploiteuse. Ca donne un mode de propriété proche du pharaonisme ou de la Chine ancienne. Enfin, comme la répartition passe de la productivité personnelle au mérite corporatiste, on assiste à un désinvestissement humain (qui nécessite des campagnes de propagande stakhanovistes et de répression de la paresse).

On ne peut pas dire « sans distinction de classe sociale ». Le communisme abolit (ou, parfois, massacre) les classes sociales dites-parasitaires. Sauf bien-sûr la bureaucratie prolétarienne, digne des bureaucraties d’ancien régime.

La distinction « moyens de production » (qu’il s’agit d’étatiser) et « biens de consommation » (qu’on laisse à l’individu), interdit l’épargne et l’investissement qui emploient souvent un bien de consommation comme moyen de production. Cela décourage l’initiative et le progrès, et stérilise dans la « consommation » des biens qui pourraient être épargnés et investis. L’étatisation du moyen de production surajoute à cette tendance. C’est ce qui conduit inexorablement à la stagnation des économies étatisées.


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