@Christophe
Pas si persuadé que les démocraties ne soient pas aujourd’hui si éloignées du féodalisme.
Sous couvert de bons sentiments, le keynésianisme et la social-démocratie poussent dans ce sens. C’est précisément ce que je dénonce.
Je n’ai nullement l’impression que nous soyons loin d’un système de castes que tous les systèmes économiques ont mis en valeur,
Il reste une différence structurelle : le libéralisme distingue
potestas et
proprietas (pouvoir et propriété). Dans un régime communiste, et a fortiori féodal, le pouvoir et la propriété sont
de jure dans la même main.
L’état de droit est tout aussi contestable. Que l’on soit riche et
puissant, la justice de la plèbe ne s’appliquera pas de la même façon.
Supposément non. Sinon ce n’est plus l’état de droit. On peut alors parler d’un état de droit imparfait ou d’une absence d’état de droit. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas en cédant à l’autoritarisme que l’on avance sur ce point.
Le système de propriété individuelle et d’héritage n’existe pas partout
C’est le communisme primitif. La propriété collective (ce qui ne signifie nullement égalitaire !). Dans les régimes tribaux, et de façon dégradée dans les despotismes orientaux. En effet, le système de propriété individuelle (fruit de Rome et du catholicisme) est assez spécifique à l’Occident, et explique son succès. Les auteurs libéraux ont longuement disserté là-dessus. C’est le fond du débat moral et économique !