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Commentaire de Octave Lebel

sur Ni Mélenchon, ni Mathilde Panot !


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Octave Lebel Octave Lebel 17 juin 13:36

Il faut brûler JLM parce que cela en défoule visiblement quelques-uns et qu’aussi chaque jour, plusieurs fois par jour, on nous le rappelle dans les médias depuis très longtemps maintenant des fois qu’on oublierait. il n’y aurait plus de gauche un peu consistante et qu’une gauche authentique qui a des racines profondes dans toutes les couches sociales et particulièrement dans les milieux populaires, qui dit ce qu’elle pense quand tout le monde commence par se coucher devant Biden et l’extrême droite israélienne, ne serait pas arrivée à 1% du second tour d’une présidentielle et qu’elle n’aurait pas mis en difficulté la macronie en lançant en toute lucidité et responsabilité la NUPES plutôt que capitaliser sur la dynamique pour ses propres mandats quand d’autres étaient à la ramasse bien contents de pouvoir bénéficier de cette dynamique.

Il faut brûler JLM parce que sans lui et ses équipes, il n’y aurait plus de gauche en capacité de pouvoir finalement pousser dans les cordes la supercherie de cette  machinerie électorale à deux têtes que  représente la macronie/lepénie qui étouffe notre vie politique depuis 2017.

Je remercie l’auteur de venir ici régulièrement nous rappeler par la finesse de ses arguments et la délicatesse du choix des photos de ses adversaires politiques de nous exposer ainsi la nature de son rapport à l’engagement politique et de l’idée qu’il se fait des arguments qui nous seraient irrésistibles. Dans un mimétisme, je l’espère non voulu, des procédés et habitudes de ceux qu’il dit combattre. De nous rappeler ainsi qu’il faut garder mémoire qui a fait quoi au prix de quels efforts et qu’il ne faut pas confondre avec des opportunistes qui ont bien besoin de faire leurs preuves pour qu’on leur fasse de nouveau un peu confiance. Pour aujourd’hui, avec vous, c’est mal parti.

À la fin, c’est nous, les citoyens-électeurs qui trancheront parce que ne nous sommes les béni-oui-oui de personne et que nous jugerons en conscience et connaissance. En espérant malgré tout que l’abstention et les manipulations qu’elle permet ne soit pas toujours et encore le meilleur atout pour les gagnants quels qu’ils soient au vu de ces pauvres manœuvres en lieu et place de la responsabilité politique.

L’arbitre, c’est nous, les citoyens-électeurs. Qui faisons entrer et sortir du terrain ceux qui ne nous respectent pas et dont la conception de la politique est de nous vouloir sous leur coupe le temps d’une élection pour pouvoir ensuite nous faire marcher à leur pas. Exactement selon la manière dont les médias, à grands renforts de sondages, décrivent ce qu’ils disent être la vie politique. Comme s’il ne devait pas avoir de réflexion politique en dehors de l’offre des partis homologués par le système et de ce que nous en disent les parleurs homologués par les castes médiatiques.

 

 


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