Il faut
brûler JLM parce que cela en défoule visiblement quelques-uns et qu’aussi
chaque jour, plusieurs fois par jour, on nous le rappelle dans les médias depuis
très longtemps maintenant des fois qu’on oublierait. il n’y aurait plus de gauche un peu consistante et qu’une
gauche authentique qui a des racines profondes dans toutes les couches sociales
et particulièrement dans les milieux populaires, qui dit ce qu’elle pense quand
tout le monde commence par se coucher devant Biden et l’extrême droite
israélienne, ne serait pas arrivée à 1% du second tour d’une présidentielle et
qu’elle n’aurait pas mis en difficulté la macronie en lançant en toute lucidité
et responsabilité la NUPES plutôt que capitaliser
sur la dynamique pour ses propres
mandats quand d’autres étaient à la ramasse bien contents de pouvoir bénéficier
de cette dynamique.
Il faut
brûler JLM parce que sans lui et ses équipes, il n’y aurait plus de gauche en capacité de pouvoir finalement pousser dans
les cordes la supercherie de cette
machinerie électorale à deux têtes que
représente la macronie/lepénie qui étouffe notre vie politique depuis 2017.
Je remercie
l’auteur de venir ici régulièrement nous rappeler par la finesse de ses
arguments et la délicatesse du choix des
photos de ses adversaires politiques de nous exposer ainsi la nature de son rapport à l’engagement politique et de l’idée qu’il
se fait des arguments qui nous seraient irrésistibles. Dans un mimétisme, je l’espère
non voulu, des procédés et habitudes de ceux qu’il dit combattre. De nous rappeler
ainsi qu’il faut garder mémoire qui a fait quoi au prix de quels efforts et qu’il
ne faut pas confondre avec des opportunistes qui ont bien besoin de faire leurs
preuves pour qu’on leur fasse de nouveau un peu confiance. Pour aujourd’hui, avec
vous, c’est mal parti.
À la fin,
c’est nous, les citoyens-électeurs qui trancheront parce que ne nous sommes les
béni-oui-oui de personne et que nous jugerons en conscience et connaissance. En
espérant malgré tout que l’abstention et les manipulations qu’elle permet ne
soit pas toujours et encore le meilleur atout pour les gagnants quels qu’ils
soient au vu de ces pauvres manœuvres en lieu et place de la responsabilité
politique.
L’arbitre,
c’est nous, les citoyens-électeurs. Qui faisons entrer et sortir du terrain
ceux qui ne nous respectent pas et dont la conception de la politique est de
nous vouloir sous leur coupe le temps d’une élection pour pouvoir ensuite nous
faire marcher à leur pas. Exactement selon la manière dont les médias, à grands
renforts de sondages, décrivent ce qu’ils disent être la vie politique. Comme
s’il ne devait pas avoir de réflexion politique en dehors de l’offre des partis
homologués par le système et de ce que nous en disent les parleurs homologués
par les castes médiatiques.