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Le « poumon » vous dis-je. J’en remets une petite couche, pour la route ! 

Le poumon, en raison de sa fonction et de sa grande surface, est clairement un organe cible principal des lésions oxydatives.

Il est donc logique que le poumon dispose d’un solide système de défense antioxydant extracellulaire pour se protéger contre une oxydation excessive de ses cellules épithéliales pulmonaires délicates.

Les dommages oxydatifs de la barrière sang/gaz perturberaient les processus d’échange gazeux essentiels à la vie normale. En effet, il est probable que ce type de blessure soit à l’origine d’une insuffisance respiratoire dans des maladies telles que l’emphysème et la mucoviscidose.

Lorsqu’un polluant pénètre pour la première fois dans les poumons, la première interface qu’il rencontre est le liquide qui tapisse les poumons.

Ce compartiment est constitué de sécrétions de cellules pulmonaires sous-jacentes et de cellules immunitaires résidentes, ainsi que d’exsudats dérivés du plasma. Le liquide de la muqueuse pulmonaire peut être échantillonné par lavage broncho-alvéolaire, et la forme diluée du liquide de la muqueuse pulmonaire obtenue peut être analysée par une gamme de techniques telles que la chromatographie liquide à haute pression. Grâce à cette approche, il a été établi que le liquide de la muqueuse pulmonaire contient une gamme similaire d’antioxydants de faible poids moléculaire que le plasma sanguin, notamment du glutathion réduit, de l’acide ascorbique (vitamine C), de l’acide urique et de l’α-tocophérol (vitamine E).

Il existe des différences marquées dans la concentration de ces défenses antioxydantes entre les voies respiratoires supérieures et inférieures.

Je vous abandonne ici, en rase campagne. Remarquez, on y respire parfois très bien, en dehors des périodes d’épandage pour la fertilisation. Sinon, gare aux poumons !