Message à Monsieur Eric F,
Le rite de la messe n’a absolument rien de subsidiaire. Les ennemis de Dieu ne se sont pas attaqués au rite de la messe par désœuvrement.
L’ironie est un fléau qui empêche le discernement sur le vrai ainsi que sur soi-même. Ce n’est pas la marque d’un esprit supérieur comme l’avance Voltaire mais une autre marque.
Dialogue entre Sintica l’esclave grecque libérée et Judas de Kériot :
« Tu t’appelles Judas, n’est-ce pas ? »
« Oui, eh bien ? »
« Eh bien... rien. Je veux me souvenir de ton nom en plus de ton ironie. Prends garde que l’ironie est imprudente, même chez ceux qui sont vertueux... Comment aurais-je secondé le destin ? Je me serais peut-être tuée. Car réellement, en certains cas, il vaut mieux mourir que vivre, bien que le philosophe dise qu’il n’est pas bien et qu’il est impie de se procurer ce bien par soi-même, car seuls les dieux ont le droit de nous appeler à eux.
Et c’est cette attente d’un signe des dieux pour le faire, qui m’a toujours empêchée de le faire dans les chaînes de mon triste sort. Mais alors, si j’avais été reprise par ce maître immonde, j’y aurais vu le signe suprême et j’aurais préféré la mort à la vie, J’ai une dignité, moi aussi, homme. »
Respectueusement