— tous les partis sont keynésiens, et devront, en dernier recours, se plier aux réalités (à commencer par le fait que l’euro est une monnaie commune avec 20 pays, et que la France ne peut pas décider comme ça de massacrer sa valeur).
— la différence se fait donc sur le « sociétal ». Le RN propose un conservatisme populaire modéré. Le NFP adhère à toutes les extravagances — incohérentes entre elles — du wokisme à la charia...
Mais surtout, le NFP fleure bon le « nihilisme » d’il y a un siècle, cette haine viscérale de « la société », et qui refait surface à intervalles réguliers des anarchistes de la Belle Epoque à Action Directe... le NPA, les zadistes, LFI, l’islamo-gauchisme s’inscrivent dans cette dynamique... des petits-bourgeois désoeuvrés associés à des lumpen-prolétaires délinquants vivant en marge de la société et déversant leur fiel sur « les bourgeois » et sur les « prolétaires blancs »...tout ça sous l’oeil indulgent de la haute-bourgeoisie (Soros, Hollande, Strauss-Kahn, etc.).
Ces gens n’ont pas de projet... en vérité, c’est du Bonny & Clyde de la politique... des fantasmes de mort et de toute-puissance... ils ont une vision caricaturale et pervertie de la richesse, à qui ils prêtent des moeurs débauchées et qui les font en fait fantasmer... ils applaudissent d’ailleurs aux émeutes de banlieue, qui participent de la même logique nihiliste et égocentrique...
Donc, clairement, entre NFP et RN, le moindre mal est au RN...