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Commentaire de Octave Lebel

sur Attal, Bardella, Mélenchon : stigmatisation et moindre mal


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Octave Lebel Octave Lebel 28 juin 2024 16:12

Si Ruffin..l’argument de la macronie, de la lepénie, de la droite et de tous les médias aux mains de qui on sait ,en cœur depuis toujours. On dirait bien que Ruffin est aussi instrumentalisé que Mélenchon est diabolisé. Et que pour changer nous sommes pris pour des couillons faciles à enfariner.

 Stop au bashing de la France insoumise.

 

Des intellectuels du monde entier appellent à soutenir Mélenchon et le Nouveau Front populaire 27 juin 2024

https://www.politis.fr/articles/2024/06/stop-au-bashing-de-la-france-insoumise/

La France est à un tournant de son histoire. Après des années de politiques de saccage social, de dérive autoritaire et de banalisation du discours raciste, propulsée par le coup de force d’un président irresponsable, l’extrême droite se trouve aux portes du pouvoir. Face à cette menace, la gauche a su prendre ses responsabilités et se rassembler autour du Nouveau Front populaire. En quelques jours à peine, elle s’est réunie autour de candidatures uniques dans toutes les circonscriptions et d’un programme de rupture. Elle a ainsi déjoué le calcul politicien qui misait sur sa fragmentation pour reconduire le face-à-face mortifère entre le bloc néolibéral et l’extrême droite.

La réponse du pouvoir et du système politico-médiatique dominant ne s’est pas fait attendre. S’est enclenchée une campagne de dénigrement systématique dont l’objectif est clair : briser l’unité du Nouveau Front populaire et barrer la route à la seule alternative à l’extrême droite. Force est pourtant de constater que cette campagne cible avec une violence particulière la France insoumise. Toutes sortes d’arguments, aussi fallacieux les uns que les autres, sont mobilisés à cette fin, des odieuses accusations d’antisémitisme au pseudo-débat sur le nom du premier ministre d’un futur gouvernement de gauche. La personne de Jean-Luc Mélenchon est continuellement visée.

« La gauche aurait pu tout simplement disparaître » 

 Ne nous méprenons pas sur la nature de cette entreprise. Ce qui est réellement en cause, ce ne sont pas un caractère, des rivalités boutiquières, ni même une personne, mais la ligne politique qui l’emportera à gauche : une gauche d’accompagnement, qui reconduira les expériences désastreuses du passé, ou une gauche de rupture avec l’ordre néolibéral, une gauche capable de répondre aux aspirations populaires. Or, la séquence politique des dernières années, de la constitution de la Nupes à celle du Nouveau Front populaire, a montré que seule cette ligne de rupture était porteuse à la fois de dynamique et d’unité.

Elle a permis d’atteindre, avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon, 19,7 % des suffrages en 2017 et 22 % en 2022, loin devant les autres composantes de la gauche. Sans ces épisodes électoraux, conjugués bien sûr aux mobilisations d’un mouvement social dynamique, la gauche aurait pu tout simplement disparaître du paysage politique français, comme cela a été le cas dans d’autres pays européens. La campagne des européennes menée par Manon Aubry a conforté cette orientation, en faisant gagner un million de voix à la France insoumise par rapport à 2019.

Dans le moment critique que nous vivons, cette gauche de combat est indispensable à la mobilisation populaire et à la victoire du NFP face au délitement social et politique du pays. C’est pour cette raison que, par-delà nos appréciations diverses sur tel ou tel aspect de ses positions ou de son fonctionnement, nous demandons que cesse la campagne de dénigrement de la France insoumise et de ses dirigeants.

Et j’ajoute, que vive donc le NFP.



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