@Eric F
copié-collé : « ’Ces poussières de sables peuvent ainsi être vecteurs de métaux lourds, pesticides, pollens, bactéries, virus, etc.’’
Puisque vous le dites !
Comme je l’ai maintes fois écrit, le substantif »virus« doit faire partie de la liste parce qu’ils existent » in silico« . Le Père Noël revient lui aussi chaque mois de décembre n’est-ce pas ?
Quant aux maladies que provoquent ces poussières du Sahara, nulle trace d’une agression de ces »virus in silico« . Ce sont les spores et les particules de la pollution atmosphérique qui agressent les voies respiratoires.
... » La poussière du Sahara est principalement constituée de minuscules fragments de minéraux qui, autrefois, formaient la roche. Lorsque le panache traverse les îles Canaries qui se trouvent à quelques centaines de kilomètres en aval des régions désertiques, la plupart de la poussière tombe en particules de moins de 20 micromètres de diamètre, deux fois plus petites que les particules visibles à l’œil nu. Lorsque le panache atteint les Caraïbes, les particules de poussière deviennent de plus en plus fines, moins de dix micromètre de diamètre – et nombre des particules restantes sont même plus petites.
Les scientifiques savent depuis bien longtemps déjà que l’inhalation de particules fines est nocive. Il existe plusieurs sources de particules fines insalubres : les combustibles fossiles et les polluants agricoles rejettent dans l’air de minuscules particules qui irritent les poumons. Une fois poussée, la poussière peut avoir des répercussions graves sur la santé des communautés.
... L’estimation des impacts de la pollution sur la santé est essentielle pour orienter les politiques visant à améliorer les résultats en matière de santé. L’estimation est toutefois difficile, car l’activité économique peut aggraver la pollution mais aussi améliorer indépendamment les résultats en matière de santé, confondant ainsi les estimations pollution-santé. Nous exploitons la variation de l’exposition aux particules locales d’un diamètre <2,5 μm (PM 2,5) à travers l’Afrique subsaharienne, due à l’exportation lointaine de poussières du Sahara, une source non corrélée à l’activité économique locale. En combinant les données sur un million de naissances avec les estimations au niveau local des particules en aérosol, nous constatons qu’une augmentation de 10 μg m –3des concentrations moyennes annuelles locales de PM 2,5entraîne une augmentation de 24 % de la mortalité infantile dans notre échantillon (intervalle de confiance de 95 % : 10–35 %), similaire aux estimations des pays plus riches.
PS : Nul « virus in silico » à l’horizon Eric F ! Mais on peut y croire, cela permet de reporter la faute sur d’autres. Les « virus in silico » permettent donc de cacher la vérité. C’est pratique.