@Francis, agnotologue
Bonjour Francis
La loi de Brandolini s’applique à la théorie virale.
Je donne simplement un exemple. Voici le titre d’une étude scientifique (bien réelle) :
« Preuve de transmission aérienne du virus du syndrome respiratoire aigu sévère »
Vous voyez, c’est du sérieux, il s’agit de « preuve de transmission ».
Et, lorsqu’on lit cette étude, on s’aperçoit que c’est vraiment du « bricolage ». C’est désespérant, mais le pékin moyen tombe dans le piège.
Contexte :Il existe une incertitude quant au mode de transmission du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Nous avons analysé la répartition temporelle et spatiale des cas lors d’une vaste épidémie communautaire de SRAS à Hong Kong et examiné la corrélation de ces données avec la propagation tridimensionnelle d’un panache d’aérosol chargé de virus modélisé à l’aide d’études sur la dynamique des flux d’air.
Méthodes :Nous avons déterminé la répartition des 187 premiers cas de SRAS dans le complexe résidentiel Amoy Gardens en 2003 selon la date d’apparition et le lieu de résidence. Nous avons ensuite étudié l’association entre l’emplacement (bâtiment, étage et direction de l’appartement) et la probabilité d’infection à l’aide d’une régression logistique. La propagation des aérosols aéroportés chargés de virus générés par le patient index a été modélisée à l’aide d’études de dynamique des flux d’air, y compris des études réalisées à l’aide de la dynamique des fluides informatique et de la modélisation multizone.
Résultats :Les courbes de l’épidémie suggèrent une source commune de l’épidémie. Tous les patients sauf 5 vivaient dans sept bâtiments (A à G), et le patient index et plus de la moitié des autres patients atteints du SRAS (99 patients) vivaient dans le bâtiment E. Les résidents des étages intermédiaires et supérieurs du bâtiment E étaient à un risque nettement plus élevé que les résidents des étages inférieurs ; cette découverte est cohérente avec un panache croissant d’air chaud contaminé dans la gaine d’air généré par un appartement de niveau intermédiaire. Les risques pour les différentes unités correspondaient aux concentrations de virus prédites grâce à l’utilisation de la modélisation multizone. La répartition du risque dans les bâtiments B, C et D correspondait bien à la propagation tridimensionnelle des aérosols chargés de virus prédite grâce à l’utilisation de la modélisation informatique de la dynamique des fluides.
Conclusions :La propagation aérienne du virus semble expliquer cette vaste épidémie communautaire de SRAS, et les futurs efforts de prévention et de contrôle doivent prendre en considération le potentiel de propagation aérienne de ce virus.« ...
Et, bien évidemment, les conditions de pollution atmosphérique sont totalement absentes de l’étude. Ce n’est pas le »sujet« . Et pourtant, toutes les personnes ont baigné, au même moment, dans la même atmosphère polluée. Dans les circonstances de l’étude il est fait totalement abstraction des phénomènes dont on sait »pourtant« , qu’ils causent des infections des voies respiratoires graves, et, particulièrement, chez les personnes dites »sensibles".
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15102999/