Bizarre cet article qui n’a effectivement aucun rapport avec le titre. Pourquoi avoir accumulé une quantité d’informations techniques qui sont approximatives ou fausses ? Tout manuel de vol libre donne des définitions rigoureuses pour : finesse d’une voile, taux de chute... N’importe quel numéro de Parapente Magazine vous donnera des essais de voiles récentes qui donnent une idée précise des performances actuelles des parapentes.
De nombreuses affirmations sont fausses. Exemple : « Le vol acrobatique, le plus exigeant, consiste à enchaîner des figures impressionnantes : looping, wing-over, vrille, split, roll- over, infinity, etc., toutes amorçées à partir du décrochage de l’aile ».
La plupart des figures acrobatiques se font sans aucun décrochage. Mais il faudrait préciser qu’une voile qui décroche ne vole plus : elle tombe. Il arrive de ne décrocher qu’une demi-aile ce qui provoque une vrille puisqu’il n’y a qu’une seule demi-aile qui vole.
J’avoue humblement que je n’ai rien compris à certains passages comme celui-ci : "Une aile qui avance de 10 mètres par seconde (Vh) en perdant un mètre
en une seconde (Vv) à un coefficient de 10 /1 = 10 (f = Vh / Vv ou Dh /
Dv). La finesse air dépend de la vitesse air (angle d’incidence), la
finesse sol est égale à l’addition ou soustraction de la vitesse de la
masse d’air à celle du parapente. "
La finesse d’un planeur, deltaplane ou parapente ne tient compte ni de la vitesse ni du temps. Il s’agit du rapport entre la perte d’altitude et la distance parcourue. La finesse donnée d’un engin suppose un vent nul. Les planeurs ont plus de finesse que les deltas et ces derniers ont plus de finesse que les parapentes.
La vitesse-air est la vitesse de l’engin dans l’air. Elle est la même que la vitesse sol quand il n’y a aucun vent.