Il y a une évidente gourmandise ( et des intérêts électoraux à court terme ) pour les démagogues de tous poils à profiter de l’ignorance de beaucoup d’entre nous, de la complexité des problèmes, de l’inquiétude et de la tension que cela génère, de la confusion engendrée par les lobbys, du traitement médiatique existant (les médias en fait sont aussi des lobbys pour l’essentiel) à propos du réchauffement médiatique. Parce que des chargements majeurs sont à mettre en œuvre ce qui va engendrer des effets sur la production des richesses, des coûts importants de transformation et évolution et le risque d’une révision générale des modes de répartitions des richesses, des bénéfices à attendre et des charges à supporter. Des rapports de dépendance qui sont aussi des rapports de force.
Et sans surprise, les supernantis ont bien l’intention de tout faire pour bénéficier d’une protection et d’une répartition avantageuse en faisant porter les coûts autant que faire se pourra sur les classes moyennes et populaires. De rentabiliser aussi leurs investissements au détriment de l’urgence des situations et de l’intérêt général.
On retrouve donc ici sans surprise le théorème politique qui caractérise notre société et la période politique que nous vivons. La république des oligarques a besoin d’une droite et d’une extrême-droite qui ont besoin des oligarques dont ils sont les obligés.
Toute réflexion sur le réchauffement politique, l’impact de nos activités sur le milieu de vie sans les équilibres duquel nous finirions par disparaître ainsi que sur la réalité de la limitation des ressources est polluée de caricatures et de désinformation flattant et entretenant l’ignorance afin de masquer la véritable nature politique de ces enjeux. Révélant au passage le niveau de responsabilité de ceux qui ne peuvent plus se passer de ces petits jeux. Toujours à la recherche d’une petite rente électorale possible. Interrogés sur leurs analyses et propositions, ces gens ne produisent aucune vision d’ensemble et s’adonnent à quelques fuites en avant, les précédentes nous révélant au fur et à mesure leurs insuffisances et/ou nuisances. Soyons à la hauteur des enjeux.
Nous sommes 8 milliards d’être humains. Il a fallu 300 000 ans pour atteindre 1 milliards d’êtres humains, c’était vers 1820 au début de l’ère industrielle. 100 ans plus tard 2 milliards. Celui-ci est donc arrivé 3000 fois plus vite. Désormais on compte 1 milliards d’habitants en plus tous les 12 ans. La population mondiale vient de doubler le temps d’une vie d’être humain.
Ces gens
nous exposent en permanence leurs incapacités communes ( on pourrait dire leur
intérêt à ne pas) à faire vivre une démocratie fondée sur des citoyens
correctement informés et responsables et son pendant, des mandants également
responsables, en mesure de décliner et d’arbitrer ensemble les caractéristiques
et les fonctionnements de l’intérêt
général. Ils comptent pour essayer de maintenir leurs privilèges sur notre
ignorance, la confusion et nos divisions qu’ils alimentent en permanence. Au
moins nous savons à qui nous avons affaire. C’est déjà un bon début.
→ "Comment bifurquer : les principes de la planification écologique" avec Cédric Duran, économiste, Maître de Conférences à l’université Paris 13. (58 mn)
08/07 12:59 - POlivier
08/07 12:59 - POlivier
@Robert GIL Existe t-il un système écologique ? J’en doute, vu qu’ils sont toujours (...)
05/07 16:56 - LeMerou
@POlivier « L’écologie » actuelle est une tendance qui comme les graminées aux printemps (...)
05/07 14:39 - Robert GIL
l’ecologie est incompatible avec le capitalisme , le libéralisme et tout systéme dont la (...)
05/07 12:12 - Seth
@leypanou 2 commentaires soit dans les 80 lignes délayant toujours la même soupe. Ya beau (...)
05/07 10:40 - L’Amor Fati
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