Le souverainisme politique, le conservatisme moral et le socialisme économique sont les trois piliers d’une Nation saine.
J’arrive un peu tard pour commenter cet article que j’aurais bien voulu écrire.
C’est le triptyque qui a toujours manqué parmi les partis politiques du paysage Français. Les concepts creux de la gauche et de la droite droite ont repris l’une des trois valeurs mais pour mieux repousser les deux autres et fabriquer des pathologies vers un combat d’idées binaire et trompeur. La politique Française n’est qu’un jeu épuisant de bonneteau pour les électeurs (qui ne votent jamais rien). Mais je ne vais pas répéter votre article.
C’est pourtant latent, immanent, les gilets jaunes, au temps des ronds points, l’ont montré.
Le bolivarisme, détruit par la doctrine Monroe, le panarabisme des années cinquante, détruit par les ingérences anglo-américaines et occidentales, le panafricanisme actuel, qui avance en Afrique de l’Ouest, porté notamment par Kemi Seba et Nathalie Yamb, sont bien des nationalismes. Ceux passés ont été détruits par des impérialismes. La France a été une histoire nationale, après la féodalité, avant que l’impérialisme revienne l’étouffer sous des oripeaux idéologiques.
Le principe de la nation a été entaillé avec les conquêtes napoléoniennes. Son génie militaire a permis de repousser les coalitions européennes contre la société naissante des humains libres et égaux en droits. Emporté par ses succès il a étendu ses conquêtes jusqu’à Moscou et au Proche Orient.
Le désastre a été d’avoir appris à l’école que Hitler était un nationaliste, alors qu’il a conquis l’Europe. Avec des mots et concepts retournés, les opinions qui en viennent ne peuvent être que mal façonnés.
Et la notion de progrès qui était avant tout économique permettant d’améliorer les conditions de vie transformé politiquement en progrès social pour que tous puissent en tirer parti est devenue une idéologie folle contre le sens commun, la culture d’une population, la famille, les frontières. La morale le principe de développement de la vertu personnelle nécessaire au modus vivendi, aux moeurs communes, a été renversé en moraline obligatoire de tolérance, même aux intolérables, aux caprices des communautés dans une nation et maintenant des individus infantilisés.