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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Ils ont voté... et puis, après ? le Kitsch électoral en attendant le coup de grâce économique qui se profile


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Renaud Bouchard 10 juillet 2024 13:08

Aux Lecteurs

Le cirque continue. Rien ne presse. M. Macron est aux USA pour discuter de l’OTAN.On peut imaginer qu’à son retour il décide de siffler la fin de la récréation en nommant - hypothèse qui dans les circonstances ou tout se mélangen’aurait rien de surprenant -, une figure constitutionnellement inouchable : M. Larcher, Président du Sénat et deuxième personnage de l’Etat.

Pour le reste on peut lire ceci :

Extraits de Public Sénat ce 10 juillet 2024

Au lendemain du second tour des élections législatives anticipées, la nouvelle Assemblée nationale se trouve profondément fragmentée entre la gauche, la macronie et l’extrême-droite. Alors qu’aucun groupe ne peut aujourd’hui prétendre à une majorité absolue, la phase des négociations partisanes est ouverte.

La nomination du Premier ministre, soulevant de nombreuses interrogations, devrait apporter un peu de clarification dans un contexte politique qui demeure très instable.

LA NOMINATION DU PREMIER MINISTRE PRÉVUE DANS UN DÉLAI INCERTAIN

En parallèle et en vertu de son pouvoir propre, le Président de la République sera conduit à désigner un nouveau Premier ministre, compte tenu des résultats des élections législatives et des nouveaux rapports de force politiques au sein de l’Assemblée nationale.

L’usage veut que le chef du gouvernement soit issu de la majorité parlementaire et présente une déclaration de politique générale devant les députés.

Le chef de l’Etat n’est contraint par aucun délai constitutionnel en matière de nomination. Emmanuel Macron a dernièrement indiqué vouloir « attendre la structuration de l’Assemblée » avant de prendre une telle décision, et maintenir Gabriel Attal à Matignon pour « assurer la stabilité du pays ».

La nouvelle Assemblée se morcelle entre trois blocs politiques difficilement réconciliables et dont les effectifs ne sont pas encore stabilisés. De longues tractations s’annoncent entre les partis, à la recherche de toutes les voix nécessaires à la constitution d’une majorité solide pour gouverner. Certains groupes marginaux sont particulièrement surveillés, comme le groupe LIOT, composé de parlementaires indépendants, dont l’existence est menacée et au sein duquel certains membres sont prêts à rejoindre le Nouveau Front populaire ou Ensemble.

Autre facteur de ralentissement du processus de nomination : le départ d’Emmanuel Macron, malgré les pressions, ce mercredi 10 juillet pour Washington, où doit se tenir le sommet de l’OTAN jusqu’à jeudi 11 juillet.

Tandis que le camp présidentiel tente de former une coalition élargie en ralliant une partie de la droite traditionnelle et des sociaux-démocrates, le Nouveau Front populaire exprime son désaccord et devrait proposer, bien qu’en proie à des dissensions internes, une candidature au poste de Premier ministre en fin de semaine. En tout état de cause, une forme de cohabitation au sommet de l’Etat semble être le scénario privilégié par les observateurs.

Une fois le Premier ministre désigné, la légitimité de l’équipe ministérielle nouvellement formée devrait être traditionnellement confirmée par un vote de confiance de l’assemblée. Une nouvelle ère gouvernementale pourra alors s’ouvrir.

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