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Commentaire de Étirév

sur Les législatives : un « coup d'État démocratique » ?


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Étirév 12 juillet 2024 00:44

Parler de « Coup d’État démocratique » est un pléonasme.
Rappelons que la démocratie est le vêtement dont se pare le pouvoir sous le prétexte qu’existe une représentation populaire, mais cette représentation est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, non pas populaire mais contrôlée par des partis politiques sous influence des « puissances d’argent ».
Rappelons également que les programmes « Young Leaders » sont des programmes de formation de jeunes ambitieux assoiffés de pouvoir et d’argent, mais surtout futurs traitres à leur nation, souhaitant se mettre au service d’une ploutocratie apatride et supranationale, c’est-à-dire « l’État profond ».
Voici, ci-dessous, une liste non exhaustive de quelques « Young Leaders » français, d’hier et d’aujourd’hui :
French-American Foundation : François Hollande, Alain Juppé, Jacques Toubon, Marisol Touraine, Pierre Moscovici, Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Najat Vallaud-Belkacem, Cédric Villani, Delphine O, Christine Ockrent, Nicolas Dupont-Aignan, Laurent Wauquiez, Fleur Pellerin, Arnaud Montebourg, Laurent Joffrin, Matthieu Pigasse, Denis Olivennes, Anne Lauvergeon, Alain Minc, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Léotard, Amélie de Montchalin, Valérie Pécresse, etc.
France China Foundation : Olivier Véran, Edouard Philippe et Sibyle Veil, PDG de Radio France depuis 2018, et camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA.
Young Global Leaders (du Forum Economique Mondial) : Gabriel Attal, Emmanuel Macron, Amélie de Montchalin, Marlène Schiappa et Caroline Malcolm, conseillère auprès du directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE.
Favorisant ainsi le cours des choses et agissant dans les divers partis politiques, leur jeu au niveau des politiques intérieures nationales, en plus du « diviser pour régner », est clair :
À « gauche » on met tout en œuvre pour détruire la famille, l’éducation, l’ordre, en un mot la structure portante d’une société traditionnelle, au nom d’un laïcisme libéral, égalitaire et pacifiste ;
À « droite », on s’efforce de détruire la petite industrie, l’artisanat, les petites entreprises agricoles, le petit commerce au nom de l’accroissement de la richesse dans la société, du libre-échange, du libéralisme économique ;
Le « centre » s’emploient à détruire et à effacer dans le cœur du peuple, au nom de l’Humanité, des Droits de l’Homme, de l’écologie et de l’amitié entre les peuples, l’idée et la signification du mot même de Nation, le tout, soutenu par une publicité tapageuse favorisant la transition vers une société multiethnique et multiraciale, voire asexuée, afin d’éradiquer, en Occident, tout ce qui reste d’attachement à la religion, aux traditions qui ont fleuri autour d’elle, aux racines culturelles et historiques d’un peuple.
Ainsi, nous assistons, périodiquement, à l’« humaine comédie » des élections où le citoyen « souverain », « libre » et « indépendant », vote et s’agite pour la gauche, la droite ou le centre, alors qu’en réalité il baigne à son insu dans les idées massifiantes de cosmopolitisme et dans l’indifférence pour toutes les valeurs, poison qu’il absorbe en doses toujours plus grandes jusqu’à l’engourdissement de son esprit ; pauvre pantin qui se déplace dans le cercle tracé préalablement par des meneurs occultes, avec tout ce que cela comporte, et dont témoigne tragiquement la quotidienneté européenne et même mondiale.
NB : La « démocratie », que l’on définit comme le gouvernement du peuple par lui-même, est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre, mais que la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel ».
On comprend, alors, pourquoi le pouvoir politique se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
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