En
1998, il est diplômé en droit de l’université russe de l’Amitié des
Peuples et en 2001 de l’université des finances du gouvernement russe.
En 2009, il étudie à l’université Yale aux USA après avoir été
recommandé par le joueur d’échecs Garry Kasparov, et par la rédactrice
en chef du New Times Evguenia Albats. Il rejoint le « World Fellows » de
Yale, séminaire de 15 semaines sur les affaires mondiales destiné aux
aspirants « futurs leaders étrangers », Navalny est diplômé de ce
programme qui éduque les futurs leaders des « révolutionnaires de
couleur ». À partir de 1998, Navalny exerce en tant qu’avocat pour une
société de promotion immobilière appartenant à l’oligarque Shalva
Chigirinsky. En 2013, il est privé du statut d’avocat suite à sa
condamnation dans l’affaire Kirovles. Il a aussi œuvré pour des
entreprises privées qui profitaient de la « thérapie de choc » des
années 1990, aspirant à transformer la Russie en une sorte de « Wild
West capitaliste ». Il était également partisan du Parti libéral
Yabloko, dont il a été expulsé (en 2007) pour ses penchants racistes
autour d’un éphémère mouvement « Narod » (peuple), dédié à la
défense du « nationalisme démocratique », ce qui voulait surtout dire
la défense des droits des Russes « de souche ». C’était un ultra
libéral, avec un penchant prononcé pour un nationalisme ethnique-russe,
ici on dirait « raciste ».
A
l’échelon national, Le taux de popularité de Navalny n’a jamais dépassé
les 2%, donc le présenter comme le principal opposant à Poutine est une
blague, un peu comme si en France l’on disait que Poutou est le
principal opposant à Macron. Ses partisanes et partisans sont ... voir la suite