2/2 La dynamique en cours et la clef de la situation que les
médias font semblant de ne pas voir.
C’est qu’il
y a de plus en plus de rejet des jeux politiques tels qu’ils existent depuis,
pour prendre un repère, le référendum de 2005, dans une prise de conscience progressive qui se trouve
entravée sur fond de fonctionnements et dominations médiatiques produisant plus de confusion et d’engagements
partisans que d’objectivation de la situation et de recensement et expression
équilibrés des propositions des différentes forces politiques et sociales en
jeu.
La réalité crue qu’il faut éluder, c’est qu’il
y a un programme de rupture fruit d’un long travail qui remonte à loin des
diverses composantes sociales et politiques de la société, un programme avec
des dépenses et des recettes équilibrées , des mesures programmées et articlées
dans une progression et une logique globale dont la cohérence est saluée par de
nombreux économistes dont notre dernier prix Nobel d’économie.
Et par
ailleurs des forces politiques de droite qui n’ont que des promesses erratiques
de circonstances associées aux éternelles tentatives de divisions et
fracturation de notre société afin d’espérer se survivre grâce à toute cette confusion et
leurs habilités à produire des combinaisons politiques en jouant d’institutions
obsolètes.
La réalité est qu’il
faudra bien mettre un jour ce programme à l’œuvre, et que le moment, c’est
maintenant, puisque suite à une dissolution de l’Assemblée nationale, ce n’est
pas rien, c’est ce programme qui est arrivé en tête. Il s’agit donc de profiter
de l’occasion d’instaurer aussi d’urgence un vote à la proportionnelle pour
sortir de toute la politicaillerie que nous devons subir à chaque fois qui entrave
la bonne marche du pays en prenant ainsi le chemin du renouvellement de nos
institutions.