La
dynamique en cours et la clef de la situation que les médias font semblant de
ne pas voir.
Quiconque
a suivi les récentes campagnes de légitimation de l’extrême droite et de
diabolisation de la gauche ne peut que constater le pouvoir de nuisance
qu’exercent les médias dominants dans le débat public. Tout cela sur un fond de
rejet des jeux politiques tels qu’ils existent depuis, pour prendre un repère,
le référendum de 2005, dans une prise de conscience progressive qui se
trouve entravée sur fond de fonctionnements et dominations médiatiques produisant
plus de confusion et d’engagements partisans que d’objectivation de la
situation et d’ expression
et recensement équilibrés des propositions des
différentes forces politiques et sociales en jeu.
La
réalité crue qu’il faut éluder, c’est qu’il y a un programme de rupture fruit
d’un long travail qui remonte à loin des diverses composantes sociales et
politiques de la société, un programme avec des dépenses et des recettes
équilibrées , des mesures programmées et articulées dans une progression et une
logique globale dont la cohérence est saluée par de nombreux économistes dont
notre dernier prix Nobel d’économie.
Et
par ailleurs des forces politiques de droite qui n’ont que des promesses
erratiques de circonstances associées aux éternelles tentatives de divisions et
fracturation de notre société afin d’espérer se survivre grâce à toute
cette confusion et leurs habilités à produire des combinaisons
politiques en jouant d’institutions obsolètes.
On
ne confie du pouvoir à un Sarkozy, un Hollande, un Macron et encore moins
au RN sans risques et dégâts durables. On pourrait en faire une liste
très longue sur le plan économique et social, le fonctionnement de notre
« démocratie » et la fracturation du corps social sans oublier le plan
international aussi. On peut noter que dans ce palmarès l’extrême-droite a joué
son rôle, déterminant en fait, opportunément portée comme par hasard par les médias de nos oligarques
au fur et à mesure que les politiques de droites avaient de plus en plus de mal
à cacher leurs conséquences.Sauver le système en place et ses contradictions par une réaction autoritaire et encore un peu plus de fracturation de la société. Prenons le temps d’y réfléchir. Les élus de
l’extrême-droite ont besoin de nous le temps d’un vote pour obtenir quelques
bonnes places pour servir les oligarques qui comptent les points entre elle et
la macronie. Allons-nous leur passer ou regarder passer les plats à l’insu de notre plein gré pour
rester les dindons de la farce ?
La
réalité est qu’il faudra bien mettre un jour ce programme à l’œuvre, et que le
moment, c’est maintenant, puisque suite à une dissolution de l’Assemblée
nationale, ce n’est pas rien, c’est ce programme qui est arrivé en tête. Il
s’agit donc de profiter de l’occasion d’instaurer aussi d’urgence un vote à la
proportionnelle pour sortir de toute la politicaillerie que nous devons subir à
chaque fois qui entrave la bonne marche du pays en prenant ainsi le chemin du
renouvellement de nos institutions.