Pour info :
C’est au moment où l’un des plus grands financiers internationaux, Paul Warburg, membre du C.F.R., annonçait au Congrès américain le 17 février 1950 : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s’il sera créé par conquête ou par consentement. », que fut projetée, à l’initiative de l’ancien député Gilbert McAllister, membre du Labour Party, de la Fabian Society et du R.I.I.A., l ’Association universelle des Parlementaires pour un Gouvernement mondial. Deux groupes participèrent à sa formation : le Parliamentary Group for World Government, fondé en 1947 et formé uniquement de députés, et la British Parliamentary Association for World Government, fondée en 1951 dans le seul dessein de collecter des fonds pour le Parliamentary Group.
Lors de la première Conférence de Londres, qui se déroula du 24 au 29 septembre 1951, on prit la décision de créer une Association universelle des Parlementaires pour un Gouvernement mondial. Il y avait 334 participants, dont l’Abbé Pierre, vice-président du Mouvement mondial pour l’instauration d’un gouvernement fédéral mondial, le fabien J. Boyd Orr, directeur de la Clydesdale and North of Scotland Bank et membre du R.I.I.A., le socialiste Robert Buron, Lord David Davies, fondateur en 1932 de la New Commonwealth Society. Ils étaient accompagnés de Hans Thirring, l’un des premiers pugwashistes, de Henry Usborne, d’Harold Wilson, du R.I.I.A. et de la Fabian Society, et de Max Habicht, qui deviendra président de l’Association des fédéralistes mondiaux en Suisse.
Abbé Pierre, de son vrai nom Henri, Marie, Antoine Grouès, dit L’Abbé Pierre, était le fondateur des Communautés d’Emmaüs et membre de la L.I.C.R.A.
L’Abbé Pierre avait été le candidat du démocrate-chrétien de gauche Giorgio La Pira, ancien maire de Florence.
« Ce qu’on sait moins, c’est que, député de Meurthe-et-Moselle (élu en 1946), il se distingua un jour, au Palais-Bourbon, en accablant les jeunes détenus du camp du Struthof, dont le sort, par un hiver extrêmement rigoureux, avait (tout de même) ému certains de ses collègues. Au nom, sans doute, d’une charité chrétienne soigneusement dirigée, l’Abbé au grand cœur jugea ce minimum de sollicitude tout à fait déplacé. » ( Rivarol, 18 décembre 1980.)
Notons enfin que c’est Giscard d’Estaing qui lui a décerné le grade d’officier de la Légion d’honneur, en même temps qu’à son ami Jean-Pierre Bloch, chef de la L.I.C.R.A.
(voir le ouvrages de Yann Moncomble, et notamment « L’irrésistible Expansion Du Mondialisme », 1981)
NB : Sous son air jovial de savant tirant la langue sur la photo iconique prise par Arthur Sasse en 1951, rappelons avec Robert Charroux (dans son livre « L’énigme des Andes », au paragraphe intitulé « La conjuration de Pugwash ») que « Le plus coupable des criminels de guerre fut sans doute Albert Einstein qui convainquit les présidents des USA Roosevelt et Truman de faire usage de la puissance nucléaire contre le Japon et, au besoin, contre l’Allemagne. »
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