La retraite des fonctionnaires, c’est budgété sur combien d’années ?
Parce que si c’est sur 50 ans ou plus, c’est franchement pas grave ces 3000 milliards et des brouettes. C’est une information essentielle, et ce texte ne veut pas dire grand chose sans elle.
En plus, je ne comprends pas bien d’où ce chiffre vient, puisque les fonctionnaires payent aussi des cotisations retraite intégrées à leur salaire. Bien sûr, c’est l’État qui paye ce salaire, mais ce n’est pas comptabilisé dans la colonne « dette de la retraite des fonctionnaires ».
Ou bien l’origine de ce déséquilibre provient de la purge drastique de la fonction publique initiée par Sarko, et poursuivie sur un rythme moins soutenu par ses successeurs. Forcément, ça crée un déséquilibre entre fonctionnaires actifs et inactifs.
Bref, il me semble que cet article provient d’un délire libéral (comme il y en a beaucoup) mal analysé par l’auteur.
Les libéraux écrivent des pensums à jet continu sur la soit disant trop grande dépense publique en y intégrant n’importe quoi, puis jouent les prophètes de malheur, préviennent de pluies de grenouilles, d’invasion de sauterelles et autres calamités bibliques si on ne détruit pas l’État trop dépensier... Sauf les « fonctions régaliennes » bien sûr, c’est à dire essentiellement des flics pour taper sur les pauvres quand ils ne sont pas contents, et pour défendre les biens des riches.
Ce texte est particulièrement bizarre (je parle du résumé que fait l’auteur de l’original d’Atlantico), puisqu’il pointe à juste titre la corruption de la haute fonction publique, sans la chargée de ses péchés réels, à savoir le transfert massif de richesses des pauvres vers les riches qu’elle organise, mais l’accuse au contraire de faire ce pour quoi elle est faite, entre autres payer la retraite des fonctionnaires. Ce qui en l’occurrence n’a rien à voir avec la corruption d’une partie de ladite haute fonction publique.