Le seul discours
sensé sur le sujet, c’est de reconnaître que la Russie n’est pas une menace,
qu’elle n’a ni l’intention, ni l’intérêt, ni les moyens de menacer l’Europe
occidentale
Vous procédez
par caricatures et simplifications, avec vos larbins, soumis, idiots utiles …
Un peu facile.
Personne ne
croit que les biffins russes arriveront un jour place de la Concorde, comme
deux siècles en arrière. Dans le contexte actuel, c’est absurde et nos chefs
comme le peuple français le savent parfaitement.
Quand Macron
et l’UE parlent d’une « menace vitale » en Ukraine, il s’agit de tout
autre chose. C’est une menace vitale pour l’UE, pour l’OTAN et plus globalement
pour l’Occident.
Une victoire
de la Russie en Ukraine, par l’annexion de 20% du territoire ukrainien, accompagnée
d’une instabilité durable (attentats, commerce d’armes …) peut en effet
entraîner des conséquences fâcheuses pour l’UE. Son développement serait
circonscrit (jusqu’à présent, l’UE n’avait pas de frontière) et des opinions
divergentes se manifesteront parmi les 27 Etats de l’UE à propos des relations
avec la Russie, les USA et la Chine, s’agissant de l’Allemagne en particulier.
La non- victoire de l’OTAN (on ne peut parler de défaite puisqu’elle n’est pas
en guerre contre la Russie), aurait un effet déstabilisateur complémentaire
pour l’UE (Pologne, Pays Baltes qui se reposent entièrement sur l’OTAN).
Au-delà de l’UE,
le monde entier observe cette guerre d’Ukraine en se préparant à en tirer des
conséquences selon son évolution. Il est certain qu’une « non victoire »
de l’OTAN aura des conséquences quant à la domination occidentale sur le monde.
Là encore, on peut évoquer une « menace vitale » (mort de la
domination occidentale sans que personne ne puisse la contester : une puissace nucléaire s’est permis de contester cette domination, avec un certain succès).