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Accueil du site > Tribune Libre > La Russie de tous les fantasmes (3) : russophobes et poutinolâtres

La Russie de tous les fantasmes (3) : russophobes et poutinolâtres

Il existe en France une ligne de fracture très nette entre les individus autour de la question russe, ligne qui se superpose avec beaucoup d'autres d'ailleurs. Cependant, pro et anti se rassemblent autour d'un certain nombre de points, qui ont davantage trait au comportement qu'a une opinion tranchée. Il ne s'agit malheureusement pas des comportements les plus nobles, bien au contraire, mais plutôt d'un mépris complet pour la vérité, d'un désintérêt total pour les faits et la connaissance de manière générale. C'est pourquoi je les classe dans les catégories "russophobes" et "poutinolâtres", deux termes péjoratifs amplement mérités, qu'il faut commencer par définir.

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Le russophobe français a un certain nombre de caractéristiques. La première, c'est qu'il n'est pas un russophobe de conviction, chose qui n'existe pas réellement en France d'ailleurs, à l'inverse de la Pologne ou des pays Baltes. En effet, il n'y a pas de mémoire traumatique dans les relations entre la France et la Russie, ni même de concurrence diplomatique, économique ou que sais-je. Le russophobe français est donc un russophobe par conformisme et non par conviction : il est notoire que la russophobie à de-facto un statut de politique officielle en France, du fait que tout ce qui s'identifie aux médias "institutionnels" ainsi qu'à la parole étatique relève très exactement de la russophobie. La caractéristique première de cette attitude est de nier tout intérêt légitime à la Russie : le Russe est coupable de tout, partout, tout le temps, quoi qu'il fasse, parce qu'il est très très méchant. C'est donc bien son existence même qui est problématique, le Russe devrait s'excuser d'exister, voire, mieux, disparaître.

Il y a, je pense, deux raisons principales qui font qu'une fraction de la population adhère à ces thèses. Il y en a une petite partie qui vit dans le passé, qui commet une sorte d'anachronisme en considérant que les médias d'aujourd'hui sont de la même nature que la presse d'il y a quelques décennies. En effet, fut un temps où "journaliste" était une véritable profession, honorable et même prestigieuse, dotée d'une déontologie, une profession nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie, qui revêtait parfois un caractère officiel, avec l'ORTF ou le "20 heures" d'Antenne 2. Cette partie de la population n'a simplement pas compris que cette époque est morte et enterrée : les quelques médias d'État restants sont infestés par toutes sortes de lobbies d'influence privés ou étrangers, et le reste est dans les mains d'une poignée de milliardaires dont la seule notion de déontologie est celle de la rentabilité financière. Ce type de public n'a pas compris qu'il n'y a strictement aucune différence entre la publicité pour le papier toilette et l'émission de débat qui lui fait suite, où le "journaliste" se décharge de son métier en donnant la parole à quelques "experts", qui sont simplement des consultants en communication payés pour relayer tel ou tel discours. Ce ne sont pas des chaînes d'information continue, mais de publicité continue, où un annonceur vante la douceur de son papier toilette et un autre la nécessité de fournir des armes à l'Ukraine.

Mais plus majoritairement, le russophobe est avant tout représentatif de la médiocratie, qui est le véritable régime en vigueur en France. Comme je l'écrivais plus haut, il n'existe pas réellement de russophobie de conviction en France. C'est par pur conformisme que le russophobe, qui appartient généralement à la petite ou moyenne bourgeoisie, répète docilement le discours officiel. C'est un dérivé du syndrome du larbin, qu'on appellera le syndrome du "bon élève", c'est l'essence même de la médiocratie. En effet, le premier de la classe n'est pas le plus intelligent des élèves, ni celui qui a le sens de la camaraderie le plus développé, mais celui qui répète le mieux la leçon de la maîtresse, à qui il cherche à faire plaisir. Dès lors, peu importe le contenu de la leçon elle-même, c'est l'acte de soumission, de fayotage qui compte. Ainsi, si les différents intérêts qui manipulent l'opinion avaient décrété que les Polonais plutôt que les Russes étaient les gens à détester, nos braves russophobes affecteraient tous les signes du mépris et du dégoût à l'égard des hordes polaques avec la même conviction qu'a l'encontre des Russes aujourd'hui : celle d'être dans le sens du vent.

 

Il y a aussi une dimension plus spécifique de "syndrome du larbin" derrière cette attitude. Ils se flattent d'être "dans l'officiel", comme si répéter les propos d'un ministre, par exemple, leur transférait une petite partie de son statut de notable, leur permettrait de partager l'intimité des puissants, de s'approprier leurs prérogatives sur l'organisation sociale. Dans la psychologie du médiocre, le conformisme est une manière de se rendre important.

 

Ainsi, inutile d'aller chercher dans les lointaines steppes orientales l'origine des comportements russophobes. Le russophobe fait là où on lui dit de faire, on le retrouve d'ailleurs dans tous les mauvais coups : il exhibe fièrement son passe vaccinal, soutient l'obligation des injections géniques expérimentales, arrive à se convaincre que BHL est un philosophe, que Macron est un homme d'État, que Bruno Lemaire est non seulement un économiste expérimenté, mais également un écrivain talentueux, etc. Sa devise peut se résumer à trois mots : "Assis ! Couché ! Debout !". Ceci explique aussi la piètre qualité de la propagande russophobe. En effet, celle-ci n'a pas d'obligation de qualité, de cohérence ou que sais-je, puisqu'elle sera absorbée docilement, sur un claquement de doigt, dès lors qu'elle est propagée par un canal "institutionnel".

 

Voyez par exemple le vénérable "Figaro", propriété d'un marchand de canons, et la grande cohérence de son discours.

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En Russie, le progressisme fait souffler un vent de liberté…

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Tandis qu'en France, c'est une menace contre la démocratie... "Va comprendre, Charles"...

 

Il est même recommandé de faire la propagande la plus bête possible, car le russophobe devra faire un acte de soumission plus intense en répétant et en s'appropriant une absurdité. C'est une technique d'endoctrinement qu'on retrouve dans les sectes, une manière de "se mouiller" jusqu'à un point de non-retour. On comprend que face à de tels individus, toute tentative de débat est vouée à l'échec. Ce qu'ils combattent avant tout, c'est la tentation de réfléchir. Ils ont peur que le doute ne les envahisse, que la légitimité et la bienveillance de "la maîtresse" et la véracité de sa leçon soient mises en question. Ce qui mettrait en question aussi toute leur existence sociale, jetterait une lumière crue sur leur médiocrité, qu'ils ont érigée en principe existentiel.

Passons maintenant, histoire de fâcher tout le monde, au "poutinolâtre", terme qui, je l'avoue, n'est pas forcément très rigoureux, et que j'emprunte aux russophobes, je vais donc essayer d'en donner une définition précise. Disons-le clairement, il n'y a pas équivalence directe entre lui et le russophobe. Il est incontestable que dans le jeu politique mondial, c'est la Russie qui est agressée, et qu'en particulier, le conflit en Ukraine est une pure machination des États-Unis visant à nuire à la fois à la Russie et à l'Europe, j'ai déjà assez écrit sur ce sujet. Le poutinolâtre a au moins ça pour lui face au russophobe, et de plus, il a le courage de s'opposer à la doctrine officielle. Cependant, comme je l'écrivais en Introduction, il n'a pas beaucoup plus de considération pour la réalité que son adversaire.

 

Clarifions ceci : le poutinolâtre n'est pas un russophile. En effet, même si, et c'est bien excusable, le russophile ne sera pas toujours de la plus grande objectivité vis-à-vis de la Russie, c'est bien la Russie qui est l'objet de son intérêt. Tandis que le poutinolâtre ne fait que projeter ses fantasmes sur un objet artificiel qu'il se fabrique et qu'il appelle "la Russie". En cela, il est le pendant du russophobe : tous deux ne connaissent strictement rien à la réalité russe, ils ne s'y intéressent même pas, ou très superficiellement, l'un l'imagine toute noire, l'autre toute blanche.

 

A titre d'illustration, on se souviendra de l'empressement de quelques russophobes à rebaptiser une salle "Karl Marx" au début de la guerre en Ukraine, ignorant visiblement que celui-ci était allemand. Mais on trouve des perles du même calibre du côté des poutinolâtres. Une très bonne illustration du phénomène, caricaturale à souhait, le dialogue légendaire entre Poutine et le roi d'Arabie saoudite, une connerie sans nom qui a pourtant eu un grand succès sur les réseaux "sociaux". Le roi demande au président de construire une mosquée en Russie [sic], celui-ci répond qu'il faudra d'abord construire une cathédrale en Arabie... Quand on pense qu'il y a des musulmans en Russie depuis que la Russie est Russie, que la plus grande mosquée d'Europe est à Moscou, et que Poutine s'échine à répéter à longueur de discours, face à une opposition ultranationaliste, que la Russie est un pays multiethnique et multiconfessionnel...

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Le « Parti de la France" semble être aussi celui de la connerie et de l'ignorance.

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« Lorsqu’on remet en question notre appartenance multiethnique et en exploitant le thème du nationalisme russe, tatar, caucasien, sibérien ou tout autre nationalisme et séparatisme, cela nous mène à l’autodestruction. La Russie s’est formée comme un État multiethnique et multiconfessionnel. ». V.P.

 

Cette illustration, certes caricaturale, n'en est pas moins représentative du phénomène de projection de fantasme que je décrivais. Mais il y a plus grave. Quand on analyse la mouvance poutinolâtre, on constate rapidement qu'elle est adossée à la "trumpolâtrie", qu'elle gravite autour d'une espèce de courant de droite sauce américaine, que le russophobe qualifiera, pas forcément à tort, de fachosphère et de complosphère. Non seulement le poutinolâtre n'est pas russophile, mais sa perception de la Russie semble avoir été fabriquée en grande partie aux États-Unis.

 

Il convient de faire un petit exercice de réflexion. Il faut admettre préalablement cette notion : le vrai pouvoir, c'est celui qui contrôle non seulement ses partisans, mais aussi ses opposants. Dans le cas qui nous intéresse, le russophobe lui étant acquis, il a peu d'efforts à faire pour le maintenir sous sa tutelle. Comme je l'écrivais plus haut, on va plutôt chercher à le mouiller, à l'enfoncer encore davantage dans des absurdités et des contradictions, du genre bataillon Azov et "nos valeurs"... Mais pour un propagandiste de l'OTAN, la cible principale, la plus juteuse, c'est le pro-russe poutinolâtre, "droitardé", "complotiste". Le but étant de le faire passer de la qualité de simple idiot à celle d'idiot utile.

On a eu une belle illustration de la chose récemment. Tant et tant d'influenceurs poutinolâtres qui nous annoncent fièrement la "défaite de l'OTAN" en Ukraine, et la toute-puissance de l'armée russe. Exactement ce que l'OTAN veut entendre, puisque ça justifie le racket des deniers publics pour engraisser les marchands de canons, que ça fait vivre la fantomatique "menace russe", tandis que ces derniers piétinent dans la gadoue ukrainienne depuis deux ans et demi. Au rythme actuel de la progression russe, il leur faudrait plusieurs milliers d'années pour atteindre la frontière française, sachant que les problèmes démographiques chroniques du pays leur interdisent toute aventure. Si les Russes manient la menace nucléaire, ce n'est pas un signe de force, c'est exactement le contraire. Le seul discours sensé sur le sujet, c'est de reconnaître que la Russie n'est pas une menace, qu'elle n'a ni l'intention, ni l'intérêt, ni les moyens de menacer l'Europe occidentale, et par conséquent, l'OTAN est une simple machine de détournement de fonds publics, qui seraient bien mieux investis dans la santé, l'éducation, et de manière générale dans le bien-être des populations.

J'avais cité dans un précédent article monsieur Xavier Moreau, comme représentatif de ce phénomène d'idiot utile. Certains me l'on reproché, mais je pense qu'il est bon d'en rajouter une couche, tant le personnage est emblématique de la déchéance intellectuelle qui règne en France. Sur les affaires ukrainiennes, ce brillant analyste s'est trompé sur tout et tout le temps. Il dénigrait l'armée ukrainienne avant la guerre, ainsi que le complexe militaro-industriel du pays. Ayant moi-même étudié la question après l'enlisement du conflit, j'ai pu apprécier l'ampleur de la supercherie. Il n'a pas vu le conflit venir, soit, il n'est pas le seul. La guerre commence, il assure que tout sera fini en quelques jours. Il publie des cartes complètement fausses qu'il récupère sur internet, je le signale, car j'avais moi même produit une carte à j+5, qui m'a demandé de longues heures de travail, de collecte d'information, et qui montre précisément la vulnérabilité du déploiement russe. Je l'avais proposée sur un forum de discussion spécialisé, les adeptes de M. Moreau m'ont envoyé chier. Dommage pour eux, car la suite allait être douloureuse.

 

Au bout de 15 jours d'opérations, il était évident que les Russes s'étaient pris les pieds dans le tapis, mais pas pour M. Moreau, qui continuera à vendre de la « Blitzkrieg » pendant des semaines. La victoire s'éloignant toujours plus, M. Moreau est ensuite passé aux "chaudrons", qui devaient se refermer sur l'armée ukrainienne. Ce qui ne se produira jamais. Je confesse avoir ressenti une sorte de satisfaction perverse en voyant sa mine déconfite lorsqu'il a dû annoncer le repli massif et précipité des troupes russes fin 2022. Son public tombera alors dans la dissonance cognitive, certains de ses adeptes l'insultent, d'autres fabriquent des fantaisies, parlant d'une ruse, d'un piège russe. Fantaisies qu'on retrouvera dans l'affaire Prigojine quelques mois plus tard, notre public poutinolâtre étant définitivement fâché avec la réalité.

"Errare humanum est, perseverare diabolicum", monsieur Moreau, après ce piteux bilan, fera la tournée de tous les influenceurs de la mouvance pour nous annoncer la défaite de l'OTAN, rien que ça, début 2024, hypothéquant pour la 36e fois la peau de l'ours ukrainien, et servant la soupe à tous les atlantistes qui agitent la fantomatique menace russe. Sous les applaudissements d'un public, qui, c'est vrai, a cette vertu de ne pas être rancunier, contrairement à moi. Mais le cas Moreau est encore plus intéressant pour illustrer ce qu'est l'idiot utile contemporain : le réquisitoire n'est pas terminé.

 

En effet, il est aussi bon analyste qu'historien, et continue de faire la promotion de son ouvrage "Le livre noir de la gauche française". J'ai déjà produit un article dans lequel je montre les principales inepties de ce torchon, qui ne respecte aucune des règles fondamentales d'un véritable travail d'historien. Mais on peut aller un peu plus loin dans la critique de cet ouvrage. Que fait M. Moreau ? Il reprend la critique stéréotypée de la gauche américaine contemporaine, diffusée par le trumpisme, l'identifie à la gauche française, puis en fait un "historique" de ses débuts jusqu'à nos jours (avec de nombreux trous cependant).

 

Tandis que le phénomène historique réel et constatable, c'est que la gauche française a été éradiquée ces dernières années, au profit d'un ersatz américain incarné principalement par le wokisme. Impossible à faire rentrer dans le crâne de pigeon d'un droitardé : le wokisme n'est pas de "gauche", selon la définition traditionnelle de la gauche en France. M. Jean François Braunstein, professeur à la Sorbonne, l'a brillamment démontré : le wokisme est un produit du puritanisme américain, il est ontologiquement antagoniste aux fondamentaux de la gauche.

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M. Moreau nous fait une "étude" sur la prétendue "gauche", mais n'a visiblement jamais entendu parler du rousseauisme et de la descendance philosophique du "contrat social", de Saint-Simon, des montagnards et de la sans-culotterie, de Baboeuf, du fouriérisme, du proudhonisme, de Jean Jaurès, etc, etc, etc... L'héritage de la gauche dans les coopératives, le tissu associatif, les acquis sociaux, bref...

 

Je pose la question au lecteur : comment s'appelle le phénomène consistant à supprimer des pans entiers de l'Histoire ? Oui, c'est bien de la "cancel culture" que pratique M. Moreau, dans la ligne des capitalistes américains qui sont en train de piller le pays, de détruire les institutions sociales qui ont garanti la qualité de vie des Français pendant des décennies, parce que celles-ci sont d'inspiration communiste, et qu'elles fonctionnent infiniment mieux que le casino pipé du marché prétendu libre et non faussé.

Je ne vais pas accabler davantage le malheureux M. Moreau, surtout que la liste des tristes sires de son espèce est longue, et qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.

A suivre...

 


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77 réactions à cet article    


  • Samy Levrai Samy Levrai 15 juillet 18:59

    Il y a surtout les colonisés par la propagande euro atlantistes ( anglo saxonne ), c’est à partir de cela que l’on apprécie la résistance, être ou ne pas être ..., 


    • V_Parlier V_Parlier 15 juillet 20:48

      Il y a certes des fans de Poutine qui ne comprennent rien à Poutine. Mais j’ai comme l’impression que la nuance n’existe pas chez l’auteur. Par ailleurs, Poutine assume bien le côté multi-ethnique historique de la Russie, mais met un sérieux coup de frein à l’absorbtion de migrants économiques depuis l’Asie centrale. Encore nuance.

      Il y a aussi fort probalement des français de gauche qui ne sont pas antipatriotes, ni pro-racailles ni wokistes. Mais ils n’ont pas de parti qui les représente. Donc ils votent pour les antipatriotes, pro-racailles et wokistes. Ils sont anti-Russie par surcroît (Poutine n’étant que le prétexte) car inféodés aux travers des Young Leaders, de la FAF etc... Que conclure donc ?


      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 15 juillet 21:58

        @V_Parlier
        J’insiste bien sur le fait que tout ces phénomènes n’ont rien à voir, de près ou de loin avec la Russie, par conséquent rien a voir avec Poutine, et en fait rien avoir avec la réalité. On est dans des monstruosités nées de la fusion progressive de « l’information » avec le divertissement et la fiction. Aujourd’hui, la fiction prend le pas sur le peu d’information qu’il reste, le spectacle s’autonomise de la réalité. 


      • Phil 15 juillet 23:32

        @Opposition contrôlée
        Bonsoir, cela peut vous intéresser éventuellement : https://vz.ru/opinions/2024/7/7/1273641.html
        la traduction est ici : https://histoireetsociete.com/2024/07/08/russophobie-des-anglais-pourquoi-tant-de-haine/


      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 15 juillet 23:53

        @Phil
        Intéressant en effet, merci.


      • V_Parlier V_Parlier 15 juillet 20:51

        J’ajouterais : je serais bien curieux de savoir ce qu’Ambroise Croizat aurait pensé du soutien du coup de Maidan et de tout ce qui a suivi, y compris l’opération militaire 8 ans aprés. L’auteur aurait peut-être des déceptions en le découvrant « poutinolâtre » de fait.


        • alinea alinea 15 juillet 21:23

          Pourquoi s’acharner sur ce pauvre Xavier Moreau, personne ne vous oblige à l’écouter !


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 15 juillet 21:55

            @alinea
            Parce qu’il raconte des conneries, d’énormes conneries, et n’est certainement pas pauvre, puisque non content de les raconter, il les vend. Et bien pire, j’ai essayé de le dire dans l’article, il sert la soupe aux américains et à l’OTAN.


          • alinea alinea 15 juillet 22:12

            @Opposition contrôlée
            Vous pensez que c’est un traître ? Vous pensez qu’il n’est pas bien informé ? Je l’écoute peu mais il est souvent proposé par l’équipe de poutinolâtres que je côtoie !! j’espère que vous avez de l’humour : poutinolâtre c’est un mot que j’emploie pour me définir tant les otanolâtres sont misérables et le poutinophobes ignorants !!
            Je vous ai trouvé venimeux, et dans l’ambiance actuelle ça ne me paraît pas nécessaire d’en remettre une couche. C’est tout, sans plus !!


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 15 juillet 22:19

            @alinea
            Je ne pense pas que c’est un traître, précisément, l’idiot utile ne sait pas ce qu’il fait. 


          • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 21:24

            @Opposition contrôlée
            « Il sert la soupe à l’OTAN... » un peu fort quand même ! Parfois il raconte des conneries quand il s’épanche sur les courants politiques, c’est vrai. Il utilise même des qualificatifs inappropriés pour qualifier les eurobéats antipatriotes russes (par exemple : gauchistes). Mais quand il dit que le parti communiste russe actuel est, hors programme économique, plus à droite que le FN, cette boutade n’est pas si fausse que ça !
            Pour ses infos sur le conflit, vous exagérez beaucoup ses propos. Les évènements qu’il relate au jour le jour se confirment. Donc je le suis quqnd même, comme je suis aussi des youtubeurs avec lesquels je ne suis pas d’accord à 100%.


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 23:08

            @V_Parlier
            Je cite l’article :

            Le seul discours sensé sur le sujet, c’est de reconnaître que la Russie n’est pas une menace, qu’elle n’a ni l’intention, ni l’intérêt, ni les moyens de menacer l’Europe occidentale, et par conséquent, l’OTAN est une simple machine de détournement de fonds publics, qui seraient bien mieux investis dans la santé, l’éducation, et de manière générale dans le bien-être des populations.

            Et j’affirme, tout autre discours est à la fois faux, et sert les intérêts de l’OTAN.

          • Fanny 18 juillet 09:26

            @Opposition contrôlée
            n’est pas une menace, qu’elle n’a ni l’intention, ni l’intérêt, ni les moyens de menacer l’Europe occidentale

            C’est vrai, mais il y a la dimension mondiale de cette geurre d’Ukraine (la Chine, le Sud global ...) ainsi que la dimension « sécurité nucléaire » qui échappent totalement à votre analyse qui passe du coup à côté des vrais enjeux de ce conflit.


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 juillet 10:22

            @Fanny
            La dimension mondiale est davantage fantasmée que concrète. Le « Sud global » est une ânerie en termes géopolitiques, je ferai un article là dessus un jour. Quant aux problématiques nucléaires, j’ai traité cette question dans mon article précédent


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 16 juillet 08:02

            Si le culte dit que Mr X. Moreau est ceci ou cela, mais pas bien, il convient donc de l’écouter avec attention..

            le culte c’est l’ombre créée par la lumière, une pensée de seconde zone, jamais neuve, jamais originale etc dont le motif de base est simple comme l’est celui du petit harceleur à la creche qui veut tous ce que les autres ont, n’ayant rien lui même...vide..


            • Jelena Jelena 16 juillet 09:18

              Concernant le portrait du « russophobe », rien à ajouter... Si ce n’est qu’il est vain de débattre avec eux, ils sont sous hypnose des médias 365 jours par an.

              Concernant Moreau, il a peut être fait des erreurs par le passé (je ne sais pas, je ne le suis pas régulièrement), mais si on décode le dégueulis des médias français, ça donne : Les russes bombardent des civils russes, les russes violent des femmes russes, les russes déportent des enfants russes, les russes font sauter leurs gazoducs, etc, etc... En supplément ces médias ont annoncé un nombre incalculable de fois, la défaite militaire de la Russie.

              PS : Le « wokisme » c’est le programme de la gauche occidentale depuis les années 90 (antiracisme, LGBT, féminisme).


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 09:53

                @Jelena

                mais si on décode le dégueulis des médias français

                Je le note dans l’article : c’est fait pour, pour mouiller les « adeptes », et pour provoquer les autres, les faire enrager. Le problème c’est que l’opposition à ces conneries tend à fabriquer une connerie symétrique.

                Sur le wokisme je ne suis pas d’accord du tout. Tu peux vérifier les programmes du PS Jospin 1995, Jospin 2002, Royal 2007, même chez eux il n’y a aucune trace de ces conneries jusque dans ces années là. Ca commence avec Hollande en 2012. Jusqu’en 2007, le programme est toujours à peu près structuré de la même manière : économie, lutte contre le chômage, services publics, education, sécurité, Europe, démocratisation des institutions. C’est intéressant à comparer avec ce qui se produit de nos jours, pour constater la chute de niveau vertigineuse en 15 ans...

                D’autre part, le wokisme est quelque chose de bien spécifique, Braunstein démontre que c’est une religion, c’est-à-dire une secte qui a réussi. Elle est racialiste et communautariste, tandis que la gauche française est au contraire fondée sur l’universalisme. Il remonte son origine au puritanisme américain, qui est une idéologie largement centrée sur la haine du corps, d’où cette monstruosité contemporaine visant à « soigner » par la mutilation. 


              • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 21:28

                @Opposition contrôlée
                Je cite : "Il remonte son origine au puritanisme américain, qui est une idéologie largement centrée sur la haine du corps, d’où cette monstruosité contemporaine visant à « soigner » par la mutilation." -> Vous faites là des pirouettes bien insolites, après avoir accusé Moreau d’en faire autant en accusant la gauche de tous les malheurs de la France.


              • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 21:34

                @Opposition contrôlée
                « sur le wokisme je ne suis pas d’accord du tout. Tu peux vérifier les programmes du PS Jospin 1995, Jospin 2002, Royal 2007 »...

                Dès l’arrivée de Mitterand la tendance a commencé : Culpabilisation des Français, propagande victimaire « touche pas à mon pote » et débuts du néo-féminisme tout aussi victimaire, en attendant le woke qui n’existait pas encore. Les chanteurs/acteurs emboîtaient déjà immédiatement le pas pour promouvoir les moeurs... particulières. Bien sûr, à cette époque on n’osait pas écrire ça dans le programme.


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 21:36

                @V_Parlier

                Vous faites là des pirouettes bien insolites

                Certainement pas. Le puritanisme est l’idéologie américaine par excellence, on retrouve cette même haine du corps dans le transhumanisme : transformer l’homme en machine pour « l’augmenter », en fait réparer l’imperfection de la chaire jusqu’à le réduire à un mécanisme. Je vous renvoie à la conférence de M. Braunstein en lien dans l’article.

              • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 21:45

                @Opposition contrôlée
                Braunstein peut voir ça comme il veut, ça n’engage que lui. Cette interprétation est tout aussi subjective que le rôle de la révolution française dans le wokisme...


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 21:49

                @V_Parlier
                Non, Braunstein fait un travail universitaire dans les règles de l’art, contrairement aux élucubrations bricolés par Moreau. 


              • Jelena Jelena 17 juillet 07:57

                @Opposition contrôlée : Même si l’expression « wokisme » est en vogue que depuis quelques années, ça ne date d’aujourd’hui que la gauche a remplacé le « unissons nous contre le patronat » par « antiracisme, LGBT, féminisme ». Comme le souligne @V_Parlier, les premiers pas furent faits dans les années 80, puis ça s’est amplifié dans les années 90 (soit suite à la chute de l’URSS).


              • chantecler chantecler 17 juillet 08:19

                @Jelena
                Woke est un terme et un concept américain .
                Que nous avons repris évidemment .
                Comme tout ce qui provient de cette nation , y compris les pires idéologies et religions .


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 juillet 09:01

                @Jelena
                Il ne faut pas confondre l’idéologie libérale-libertaire de mai 68 avec le woke, qui notamment n’est pas anti-raciste mais racialiste et communautariste. De même, il y a des courants féministes en France de longue date (depuis le XIXe siècle) mais leur philosophie a été totalement subvertie ces dernière années au profit d’une version typiquement américaine.

                C’est ce que je défend et c’est l’objet de ma critique de Moreau : il y a une rupture idéologique et philosophique très nette dans de nombreux champs sociaux, qui ne provient pas d’une évolution « naturelle », qui n’est pas issue de la société civile mais qui relève de l’ingénierie sociale.


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 juillet 10:08

                @chantecler
                 
                 ’’Woke est un terme et un concept américain .
                Que nous avons repris évidemment .’’
                >
                IL n’y a aucun mal à reprendre un concept inventé ailleurs.
                Toute la question est de savoir, approuver ou dénoncer ce qu’on en fait.


              • rogal 16 juillet 10:18

                La russophobie est-elle une phobie ?


                • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 10:27

                  @rogal
                  Non, certes, mais c’est le terme conventionnel. C’est comme « antisémitisme », y’a toujours un arabe pour faire remarquer qu’il est lui aussi sémite, mais l’usage, la convention, prête un sens au mot qui n’est pas forcément celui de son étymologie. 

                  Il faudrait parler de « misanrussie », ce serait plus rigoureux.


                • rogal 16 juillet 12:32

                  @Opposition contrôlée
                  Ou parler de misorussie, comme il y a misogynie. Ou même de russomisie, contre russophilie.
                  Illustrons le français !


                • Eric F Eric F 16 juillet 17:57

                  @rogal
                  il est d’usage courant d’utiliser le suffixe -phobie pour désigner l’aversion (la peur étant une forme d’aversion, la haine en est une autre forme).


                • chantecler chantecler 17 juillet 08:28

                  @Eric F
                  Evidemment !
                  Aussi je conserve le terme phobie .
                  Pour certains tout ce qui vient de la Russie est ce qu’il y a de pire, de diabolique , de mensonger .
                  On nie même le fait qu’elle a contribué à écraser le nazisme !

                  Par contre ce qui provient des US est toujours délicieux ....
                  Le progrès , la richesse , la morale , leur exceptionnalisme , leurs système économique, leur racisme , le néoconservatisme , le néolibéralisme , leur Trump et leur Biden ,leur peste et leur choléra , leur état profond , leurs lobbies , leurs services secrets ,leur philosémie , leurs guerres ,leurs milliardaires , etc etc ....


                • Eric F Eric F 17 juillet 14:18

                  @chantecler
                  Il existe donc, symétriquement, une américanophobie (mais ont dit aussi antiaméricanisme) ! 
                  (on devrait plutôt dire étasuniophobie, mais le terme ne semble pas enregistré)


                • Krokodilo Krokodilo 16 juillet 10:40

                  Concernant Xavier Moreau, je trouve moi aussi ses analyses historiques sur la gauche bourgeoise et va -t-en guerre depuis la révolution française assez étranges et caricaturales, mais sur le conflit, il est très intéressant. Il a reconnu son erreur du début, et d’ailleurs il semble maintenant confirmé que les forces russes n’étaient pas celles nécessaires à une invasion, que le retrait de Kiev était un geste lié aux accords de février 2022 quasiment finalisés, qui n’ont échoué que sous la pression de Bojo (la GB étant comme toujours le petit télégraphiste des USA), lequel a convaincu Zélensky de poursuivre la « guerre » (non déclarée) contre la Russie en lui garantissant le soutien des Occidentaux. Donc par deux fois, la non-application des accords de Minsk puis l’abandon de cet accord de 2022, ce sont bien les USA via leurs vassaux qui ont empêché la fin du conflit.

                  Sa façon de toujours parler des forces otano-kiéviennes, loin d’être le fait d’un « idiot utile » me semble plutôt correspondre à la réalité que nos médias et nos politiciens nous cachent, à savoir la forte implication des Occidentaux via l’Otan, depuis des années, par le financement, par la formation, par la fourniture de matériel du simple au plus moderne et, par ce qui est encore inavoué (cf la conversation des généraux allemands qui a fuité), l’aide au maniement des missiles, renseignement électronique (satellites, drones, awacs), aide à l’acquisition et à la programmation des cibles, peut-être même jusqu’à la planification des combats.

                  Il est peut-être brut de décoffrage par des phrases genre des civils tués sur la plage par des missiles français, mais il est largement plus proche de la vérité que nos, médias.


                  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 11:07

                    @Krokodilo

                    assez étranges et caricaturales

                    C’est bien pire que ça, il valide et legitimise la subversion culturelle américaine qui sévit en France. 

                    Pour le reste il a toujours fait preuve d’un manque total d’objectivité, ce qui est une attitude puérile, qui se rapproche de la pensée magique : on sent cette compétition au dénigrement de l’adversaire — comportement funeste car pour lutter contre quelqu’un, il faut commencer par bien le connaitre— et au contraire délire dithyrambique à propos de ses « amis », je met des guillemets parce que précisément, .aux vrais amis on dit la vérité, on ne les flatte pas.


                  • Krokodilo Krokodilo 16 juillet 15:21

                    @Opposition contrôlée Je ne vous suis pas très bien : il est au contraire opposé au mouvement woke, LGBT, avortement, dont les excès nous viennent des USA. Il me semble issu d’une droite chrétienne, gaullienne, peut-être de tradition militaire, et vante la force de ces valeurs dans la société russe.
                    Connaître l’adversaire, et le comprendre, c’est justement ce qu’il demande en faveur de la Russie, et qui est la base de la diplomatie : ici, reconnaître à une grande puissance une zone d’influence, des revendications de sécurité somme toute légitimes (non-extension de l’Otan), reconnaître que le Maïdan fut un coup d’Etat soutenu par les USA, que la majorité des gens du Donbass sont russophones mais aussi russophiles, ou que les USA refuseraient de voir des missiles russes, potentiellement nucléaires, installés au Mexique ou au Canada à quelques minutes de leurs villes... Où voyez-vous de la pensée magique ? J’y vois plutôt du réalisme.


                  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 16:33

                    @Krokodilo
                    Je pensais avoir été clair dans l’article, ça n’est vraisemblablement pas le cas. 

                    Oui, il est opposé au mouvement woke, mais au lieu de clairement l’identifier comme une monstruosité purement américaine qui est apparue il y a à peine 10 ans, il prétend que c’est la « gauche française » authentique et il en a même fait un livre. Non, le woke est une branche du puritanisme américain, Braunstein en fait une démonstration « universitaire », où il montre que le woke est radicalement opposé à la gauche française. 

                    Il soutient donc la subversion américaine en validant que leur merde d’à peine 10 ans est la gauche française, tandis que celle-ci a 300 ans de patrimoine intellectuel derrière elle. Il fait de la CANCEL CULTURE, il supprime littéralement cet héritage, qui a pourtant donné l’immense majorité des progrès sociaux dont nous bénéficions.


                  • Eric F Eric F 16 juillet 18:09

                    @Krokodilo

                    ’’il semble maintenant confirmé que les forces russes n’étaient pas celles nécessaires à une invasion’’

                    Pas à une invasion en effet, mais à une ’’reprise en main’’ comme celle qu’avait effectuée l’URSS en Hongrie en 56 et Tchécoslovaquie en 68. Le régime Zelinsky étant qualifié d’ukronazi, le renverser pour remettre un gouvernement pro-russe était dans la logique de l’opération. Du reste les camions (et non chars) en attente au Nord de Kiev étaient pour le maintien de l’ordre et non le combat.
                    Ça aurait pu marcher, car les occidentaux ont même proposé à Zelinsky de l’exfiltrer, il a refusé considérant pouvoir résister avec leur aide.
                    Par ailleurs, il n’y a pas eu à l’Ouest du pays de mouvement de population soutenant l’opération russe.

                    Par ailleurs, en avril 2022, les accords étaient en train de capoter avant la visite à Kiev de Bojo, déjà quelques jours plus tôt suite au ’’charnier’’ allégué de Boutcha, confère le discours de Zelinsky à l’ONU (en visio) accusant les forces russes de crime contre l’humanité.


                  • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 21:40

                    @Opposition contrôlée
                    Le woke vient des USA mais arrêtez avec vos puritains ! Les USA sont décadents, point ! Et des intervenants non-étatiques (Soros en étant souvent l’illustration) on oeuvré pour. Le but : Destruction des sociétés stables. Quant à la gauche française post-mitterandienne, elle était tout à fait compatible pour assimiler ces « valeurs » très facilement, le terrain était préparé, comme je l’ai écrit un peu plus haut.


                  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 21:46

                    @V_Parlier
                    Vous ne connaissez pas le fonctionnement du puritanisme. Pour faire une image c’est un système qui vous laisse le choix entre pute et bonne sœur. C’est un système qui met la société en tension entre deux pôles « extrêmes ». Le politiquement correct en est un pure produit. 


                  • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 21:48

                    @V_Parlier
                    (J’ajouterais : Le but est non seulement la destruction des sociétés stables, mais leur désignation comme ennemies des sociétés dites « libres », celles qu’on a déjà réussi à détruire)


                  • V_Parlier V_Parlier 16 juillet 22:02

                    @Opposition contrôlée
                    De Wikipedia, c’est pourtant pas du Trump : « La compréhension habituelle du puritanisme lui attribue une sévérité de mœurs et une dénonciation du plaisir en tant que tel, liée à leur recherche de pureté religieuse. Toutefois, des historiens, comme le Dr. Harry S. Stout de l’université de Yale, se sont intéressés aux puritains américains, pour tenter de nuancer la réalité du puritanisme derrière les mythes forgés pendant la prohibition (1919-1933) par les opposants, ainsi que les analyses proposées par l’Église. Ces recherches tendent à montrer que le puritanisme ne pourrait pas être qualifiable comme antonyme strict de l’hédonisme » (+ la suite si vous intéresse, Wikipedia — puritanisme)


                    Ne croyez pas pour autant que je me sente proche des puritains américains. Je pense surtout que ces considérations sont d’arriére garde : Dans le monde politique américain, la religiosité apparente n’est qu’un spectacle et parfois un prétexte. Ils sont quasiment tous dégénérés, débauchés, impitoyables, et s’ils croient en quelque chose de non matériel, ça se représenterait plutôt avec des cornes. Depuis Hollande-Macron on en a la copie conforme chez nous, et pourtant on n’a pas de puritains.


                  • chantecler chantecler 17 juillet 08:32

                    @Eric F
                    Vous parlez des états tampons , dit démocratiques, issus de la « grande guerre patriotique » qui a fait tant de victimes à l’est  !


                  • Krokodilo Krokodilo 21 juillet 12:47

                    @Eric F le Monde diplo de l’été consacre deux pages à cet épisode crucial. On ne saura peut-être pas l’exacte vérité, hormis que les Occidentaux n’ont pas du tout poussé aux accords.


                  • Robert GIL Robert GIL 16 juillet 10:56

                    Les réunions au sommet de Bush, Obama, Trump ou Biden se sont toujours concentrées sur des questions de détail ou sur des instructions concernant ce que leur homologue devrait faire pour se conformer à la vision américaine du monde. Dans les deux cas, il s’agit d’une perte de temps précieux par rapport à l’impératif de promouvoir une perspective mondiale commune à long terme. Pour entamer un dialogue sérieux, il serait judicieux qu’un président doté de qualités d’homme d’État s’assoie seul avec Poutine et Xi et leur pose la question suivante  : « Que voulez-vous, président Poutine/président Xi ? Comment voyez-vous le monde dans 20 ans et la place de votre pays dans ce monde ? » Seraient-ils prêts à donner une réponse articulée ? Poutine, certainement. C’est exactement ce qu’il a proposé depuis 2007, à de nombreuses reprises, de vive voix ou dans ses écrits. Au lieu de cela, il s’est vu opposer une fin de non-recevoir et, depuis 2014, a été traité comme un paria menaçant qu’il faut diffamer et insulter personnellement. 

                    voir :

                    États-Unis : l’hégémonie ou l’échec

                    • GoldoBlack 16 juillet 13:27

                      Forcément, si on est contre Proutine, on est russophobe...


                      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 13:38

                        @GoldoBlack
                        Il y a de très fortes chances en effet. Généralement les critiques qu’on entend ici sont grotesques, et n’ont d’ailleurs rien à voir avec les critiques qu’on entend en Russie. Poutine est l’homme qui a sorti le pays de l’anarchie, et qui a restauré un niveau de vie acceptable, c’est la source de sa popularité. Le reste est négligeable pour la plupart des russes.


                      • charlyposte charlyposte 16 juillet 13:47

                        @GoldoBlack
                        Sources ?


                      • chantecler chantecler 17 juillet 08:38

                        @Opposition contrôlée
                        Oui, il faut réaliser la grande misère installée en union soviétique à partir des années Elsine et de son effondrement .
                        Conséquence aussi de la guerre froide ruineuse et inutile car l’URSS au sortir de la guerre n’avait nullement les moyens ni l’intention d’envahir , n de faire la guerre aux pays de l’ouest , ni aux US ...
                        Ce qui fait la popularité d’un Poutine à l’instar d’un De Gaulle .


                      • Eric F Eric F 17 juillet 14:12

                        @chantecler
                        Eltsine, c’est l’oligarchisme qui foire, Poutine, c’est l’oligarchisme efficace.


                      • Eric F Eric F 16 juillet 18:29

                        En effet, le conflit russo-ukrainien est sur une ligne de clivage entre courants d’opinion préexistants, les ’’alignés’’ (pro-système) et les ’’dissidents’’ (anti-système).

                        On a donc de bonne chances que les ’’russophobes’’ étaient dans le camp des partisans du ’’oui’’ au referendum de 2005, étaient favorables aux mesures prises lors de la crise sanitaire, sont favorables à l’"arc républicain’’ des partis modérés, soutiennent le GIEC, etc.

                        A contrario, les ’’poutinolâtres’’ sont souvent également hostiles à l’UE, climatosceptiques, antivax, trumpistes (comme le mentionne l’article). etc.

                        La Russie est dans cette histoire en quelque sorte la métaphore de l’anti-occidentalisme. Alors effectivement il n’est pas inconcevable que le discours poutinolâtre soit finalement bénéfique pour les ’’faucons’’ occidentaux en faisant monter l’alarmisme.


                        • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 juillet 18:35

                          @Eric F
                          Oui.
                          On peut même aller un cran plus loin, j’essaye de le faire comprendre mais ça se heurte, très logiquement, à l’ego des personnes concernées, non seulement le « discours poutinolâtre » est bénéfique pour ceux qui tirent les ficelles, mais ils le manipulent intégralement. C’est ça le pouvoir, contrôler son opposition.


                        • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 17 juillet 09:56

                          Salut Opposition Contrôlée, salut les moules ^^

                          t’as du courage de perde ton temps ici sur AV. Il suffit de voir les « étoiles » des commentaires pro-poutine pro-russe, etc., toujours ds le positif.

                          La vision binaire qui caractérise cette fausse dichotomie Est/Ouest (pour simplifier) est entretenue sciemment car ainsi le système peut garder la main ; l’arnaque marche bien et est colportée par tous les « complotistes » d’opérette, avec en tête les X.Moreau (au passage patron de LINKIT VOSTOK ^^) and co.

                          Mais bon, comme le dit le proverbe, « il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », enfin certains ne peuvent pas aussi ^^

                          Sur ce, ciao smiley


                          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 juillet 10:17

                            @bouffon(s) du roi
                            C’est sur que c’est un peu « pisser dans un violon », mais il faut bien que quelqu’un se dévoue. Et pi j’ai rien de mieux à faire en ce moment, et il en reste toujours quelque chose...
                            Cela dit personnellement, je ne crois pas à la collusion objective entre les dirigeants Est et Ouest, elle existe de-facto car chacun profite comme il peut de la situation, de toutes les situations d’ailleurs, mais les américains font chier la terre entière, et russes iraniens et chinois sont dans une confrontation authentique.


                          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 17 juillet 13:57

                            @Opposition contrôlée

                            La collusion se fait à d’autres niveaux (loges, groupes d’influences, services, instituts, organisations internationales, etc.) ce qui n’enlève en rien les réelles inimitiés et les conflits qui peuvent en découler, au contraire même, ils sont aussi une nécessité, comme une mécanique ou un autre rouage, des plans établis, une sorte de mélange de « Risk » et de « Monopoly ».

                            Comment créer une guerre s’il n’y a pas d’ennemi ? ^^


                          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 juillet 14:00

                            @bouffon(s) du roi
                            Nous sommes d’accord.


                          • Fanny 18 juillet 10:08

                            dans les mains d’une poignée de milliardaires dont la seule notion de déontologie est celle de la rentabilité financière.

                            Erreur d’analyse et d’appréciation.

                            L’achat de médias par des oligarques n’a rien à voir avec la rentabilité financière. Cela me paraît assez évident.


                            • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 juillet 10:20

                              @Fanny
                              Bien sûr que si, simplement c’est indirectement. Le chantage qu’ils exercent sur les hommes politiques, par exemple, permet de négocier directement et avantageusement en matière fiscale, d’imposer des législations ou d’orienter la dépense publique.


                            • Fanny 18 juillet 10:45

                              @Opposition contrôlée
                              simplement c’est indirectement

                              D’accord.
                              Les médias renforcent le pouvoir sans avantage financier direct, mais indirect et considérable, d’abord la stabilité du système, ensuite le fiscal ....


                            • Fanny 18 juillet 10:40

                              Il y a aussi une dimension plus spécifique de « syndrome du larbin » derrière cette attitude.

                              Votre analyse de la russophobie me paraît méprisante pour les Français, et à côté de la plaque qui plus est.

                              Non, les Français ne sont pas des « larbins » cherchant à s’identifier au discours et aux intérêts de l’oligarchie.

                              La russophobie est d’abord l’identification d’un ennemi permettant de structurer la construction européenne, à laquelle la majorité de Français est favorable. Pour résumer : pour vraiment exister et se consolider (risque d’effondrement), l’UE a besoin d’un ennemi, d’un vrai, que l’on pourrait à l’avenir affronter les armes à la main, et que l’on combat aujourd’hui par procuration (les Russes sont en quelque sorte nos « Indiens »).

                              Il y a ensuite un affrontement idéologique assez violent entre les démocraties sous couverture américaine (idéologique, militaire, économique) et les Etats dits autoritaires ou dictatures (Russie, Chine …). Nous sommes en France fortement américanisés, nos concitoyens s’appellent aujourd’hui Jordan plutôt que François. Contrairement à ce que vous pensez, le woke a conquis la gauche française, suffit de mettre les pieds en fac. pour s’en rendre compte. Nous sommes dans le camp américain, anglo-saxon, historiquement russophobe (GB) et nous partageons naturellement les options (et passions) de notre camp, dont la russophobie.

                              Que notre oligarchie soit pilote en matière de russophobie est exact, mais le peuple suit non pas par « larbinerie » mais pour des raisons profondes, raisons de structure, mentionnées ci-dessus.


                              • Phil 19 juillet 08:16

                                @Fanny
                                Coller sa réflexion, son comportement, sur des « raisons profondes » que l’on pourrait nommer comme étant un conditionnement profond, un conditionnement accepté par confort, paresse, peut être considéré pour le moins comme un syndrome de « larbinerie », voir une collaboration avec le colonisateur us. Il n’y a pas plus dévots que les nouveaux convertis.


                              • Fanny 19 juillet 12:34

                                @Phil

                                voir une collaboration avec le colonisateur us.

                                 

                                Notre adhésion au monde américain est plus qu’une « collaboration » ou une « larbinerie ». C’est toute notre histoire depuis la seconde guerre mondiale.

                                De Gaulle, du fait de son expérience des Américains juste après-guerre (et de leur rôle durant la guerre d’Algérie) ne se faisait aucune illusion à leur sujet. Mais la parenthèse gaulliste s’est refermée (Mitterrand pensait comme De Gaulle mais jugeait qu’il valait mieux s’écraser) et lui ont succédé nos Young Leaders, avec je crois l’assentiment d’une majorité de Français.

                                Ceci dans un contexte de croissance et d’élévation du niveau de vie. L’adhésion des Français n’est pas gratuite à tous points de vue : ils en profitent, mais ils payent par une soumission acceptée.

                                Demain, et déjà aujourd’hui, la croissance pour nous n’est plus vraiment au rendez-vous, remplacée par la dette, et le soft power américain faiblit à grande vitesse : le dernier coup Obama (un noir président !) fut un feu de paille, auquel ont succédé Trump et Biden. Le cinéma et les chansons américains ne sont plus ce qu’ils étaient.

                                Malgré le regroupement de l’Europe derrière le shérif à l’occasion de la guerre d’Ukraine, on va assister je crois à un mouvement inverse à l’avenir, le pilote de cette inversion sera l’Allemagne. Celle-ci comprend qu’elle n’a aucun intérêt à la guerre contre la Chine et la Russie. Elle va s’armer, et je pense que forte de sa souveraineté militaire retrouvée, elle va finir par dire merde aux USA. La France suivra.


                              • Krokodilo Krokodilo 21 juillet 13:04

                                @Fanny Raisons de structure soigneusement renforcées par un conditionnement permanent des gens par nos médias. Large couverture de la vie états-unienne (thanksgiving, championnats, vie quotidienne, cinéma, musique, etc. : quand a t-on entendu un chanteur russe à la radio ?), et parallèlement oubli et auto-censure : la « menace russe » est devenue un automatisme sous la plume de nombreux journalistes, alors que l’UE a réellement été attaquée lors de l’attentat contre le gazoduc. Cette attaque réelle est tombée dans l’oubli, on lui préfère le fantasme...


                              • Zolko Zolko 21 juillet 13:17

                                @Fanny : je ne comprends pas votre argumentaire, il me semble que vous décrivez la définition-même de larbin concernant la France :
                                 

                                Nos concitoyens s’appellent aujourd’hui Jordan plutôt que François [...] Nous sommes dans le camp américain, anglo-saxon

                                 
                                C’est ça etre un larbin : se soumettre volontairement, sans raison, par conformisme. 

                              • Fanny 18 juillet 14:50

                                tous deux ne connaissent strictement rien à la réalité russe

                                 

                                Les poutinophobes les plus ardents sont au contraire ceux qui connaissent le mieux la Russie et sa culture. Ils sont représentés en France par un intellectuel de grande classe nommé JF.Colosimo, spécialiste des religions.

                                On les appelle les « occidentalistes » (poutinophobes), opposés aux « slavophiles » (poutinophiles pour la plupart).

                                Ces deux opinions sont présentes dans la diaspora russe, et parmi les Occidentaux qui s’intéressent à la Russie. Ceux qui ignorent tout de la Russie, ce sont tout simplement les « incultes », qu’ils soient pour ou contre Poutine est indifférent.


                                • zapfool 19 juillet 11:28

                                  La propagande est massive, partout. Surtout en temps de conflits.

                                  Une différence est sans doute que le peuple russe en est plus conscient et prend donc les infos officelles avec plus de pincettes alors que chez nous, une bonne partie de la population considére les infos officielles (incluant la propagande) comme vérité non opposable.


                                  • Fanny 20 juillet 14:04

                                     

                                    Le seul discours sensé sur le sujet, c’est de reconnaître que la Russie n’est pas une menace, qu’elle n’a ni l’intention, ni l’intérêt, ni les moyens de menacer l’Europe occidentale

                                     

                                    Vous procédez par caricatures et simplifications, avec vos larbins, soumis, idiots utiles … Un peu facile.

                                    Personne ne croit que les biffins russes arriveront un jour place de la Concorde, comme deux siècles en arrière. Dans le contexte actuel, c’est absurde et nos chefs comme le peuple français le savent parfaitement.

                                    Quand Macron et l’UE parlent d’une « menace vitale » en Ukraine, il s’agit de tout autre chose. C’est une menace vitale pour l’UE, pour l’OTAN et plus globalement pour l’Occident.

                                    Une victoire de la Russie en Ukraine, par l’annexion de 20% du territoire ukrainien, accompagnée d’une instabilité durable (attentats, commerce d’armes …) peut en effet entraîner des conséquences fâcheuses pour l’UE. Son développement serait circonscrit (jusqu’à présent, l’UE n’avait pas de frontière) et des opinions divergentes se manifesteront parmi les 27 Etats de l’UE à propos des relations avec la Russie, les USA et la Chine, s’agissant de l’Allemagne en particulier. La non- victoire de l’OTAN (on ne peut parler de défaite puisqu’elle n’est pas en guerre contre la Russie), aurait un effet déstabilisateur complémentaire pour l’UE (Pologne, Pays Baltes qui se reposent entièrement sur l’OTAN).

                                    Au-delà de l’UE, le monde entier observe cette guerre d’Ukraine en se préparant à en tirer des conséquences selon son évolution. Il est certain qu’une « non victoire » de l’OTAN aura des conséquences quant à la domination occidentale sur le monde. Là encore, on peut évoquer une « menace vitale » (mort de la domination occidentale sans que personne ne puisse la contester : une puissace nucléaire s’est permis de contester cette domination, avec un certain succès). 


                                    • Fanny 20 juillet 14:27

                                      Je ne vais pas accabler davantage le malheureux M. Moreau

                                      Xavier Moreau est l’exact symétrique de LCI. En ce sens, il est utile, même s’il est toujours, dans ses commentaires au jour le jour, d’un optimisme béat injustifié en faveur de la Russie.

                                      Une remarque : LCI c’est l’Etat, d’énormes subventions, Morerau est pratiquement seul. Au plan de l’information, il arrive néanmoins à faire contre-poids.

                                      Moreau est convaincu de la victoire de la Russie. Pour le moment, c’est lui qui a raison face à LCI. Tant que la Russie occupera la Crimée et 20% du territoire ukrainien, et que l’Ukraine ne sera pas membre de l’OTAN, Moreau aura vu juste sur la durée.

                                      Quant à son livre sur la gauche française, que je n’ai pas lu, je soupçonne qu’il développe une opinion « royaliste » et anti-républicaine/anti-révolution qui a failli s’imposer en France fin XIXème. C’est pas des conneries, c’est juste une famille d’opinion politique française minoritaire tout à fait respectable, inutile de les diaboliser à la mode d’aujourd’hui.


                                      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 20 juillet 21:02

                                        @Fanny

                                        Xavier Moreau est l’exact symétrique de LCI. En ce sens, il est utile

                                        Non, il est tout autant nuisible.

                                        Au plan de l’information, il arrive néanmoins à faire contre-poids

                                        Il raconte autant de conneries. Le contre-poids réel, c’est celui de la réalité contre la connerie. Pas blanc contre noir.

                                        c’est juste une famille d’opinion

                                        Non, c’et complètement con, parce que c’est anachronique, d’une misère effroyable en termes d’érudition, de logique, de culture politique. C’est juste un amas de préjugés et de vieux ragots de la droite française.

                                      • Fanny 21 juillet 07:17

                                        @Opposition contrôlée
                                        C’est juste un amas de préjugés et de vieux ragots de la droite française.

                                        Seriez-vous « de gauche » ?


                                      • xenozoid Xenozoid 20 juillet 14:58

                                        tant que les russes auront des pelles et des machines à laver, ils s’en sortiront...humour russe


                                        • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 20 juillet 20:57

                                          @Xenozoid
                                          Farpaitement !


                                        • Zolko Zolko 21 juillet 12:48

                                          @l’auteur : article intéressant, merci, mais qui mérite un petit b-mol quand-même : vous limitez votre argumentaire des putinolâtres à une seule personne (Xavier Moreau) ce qui le rend suspicieux. 

                                           

                                          Par ailleurs, si votre critique réside dans les déclarations que la Russie a gagné la guerre au bout de 2 semaines, je vous invite à (re)lire un article que j’au écrit ici-même en mars 2022, soit moins de 3 semaines après le début de l’invasion, qui disait la même chose et qui s’est révélé très proche de la vérité :

                                           

                                          Je pense aussi que la guerre en Ukraine est finie du point de vue Russe, ils ne vont plus bouger mais seulement sécuriser leurs positions et attendre.

                                           

                                          Et c’est en effet ce qu’ils ont fait : ils se sont retirés des zones où ils avaient trop avancé, ont pris la zone autour de Mariopul pour relier les 2 territoires conquis, ont érigé une ligne de défense infranchissable, et attendent que l’OTAN capitule. Ce qui risque d’arriver bientôt si Trump est élu. 

                                           

                                          Le blitzkrieg annoncé était, à mon avis, une tentative de démonstration de force pour faire une sorte de crise de Cuba inversé, et ça a failli marcher avec les accords de paix en Turquie, mais l’OTAN a torpillé cet accord ce qui cause la déstruction de l’Ukraine, tant matériellement que humainement. La guerre en Ukraine est désormais une guerre existentielle pour l’OTAN, qui va la perdre, et sera dissoute, signifiant la victoire totale des Russes aux yeux du monde entire. Victoire chèrement acquise, certes, mais qui restera dans les livres d’Histoire comme un modèle du genre. 


                                          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 21 juillet 13:30

                                            @Zolko
                                            C’est pas mon propos. Je dis que aujourd’hui, l’OTAN veut entendre qu’elle est faible et battue en Ukraine, ce qui est à des années lumière de la réalité. Simplement parce que les marchands de canons doivent justifier un coûteux réarmement. Tandis que la « menace russe » est une fiction, à tous point de vue.
                                            Ce sont les deux faces de la même pièce :
                                            1 / on ne peut pas se défendre en l’état
                                            2 / Les russes vont nous tomber dessus

                                            Les deux concepts marchent ensembles. 


                                          • Zolko Zolko 21 juillet 13:51

                                            @Opposition contrôlée : l’OTAN n’est pas battue militairement, elle y est battue politiquement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Russes n’attaquent pas vraiment, pour ne pas donner de prétexte à une escalade armée. Ils attendent que les Européens  et/ou Américains  se fatiguent. L’OTAN est impuissante face à un adversaire qui ne fait rien. Il n’y a plus d’Ukrainiens pour se battre, et si l’OTAN intervenait il faudrait qu’elle attaque ce qui contredirait que c’est un organisme défensif. Mais si ils ne font rien les millions de réfugiés Ukrainiens vont submerger les sociétés Européennes et faire tourner la balance politique.
                                             
                                            L’OTAN est dans un Zugnot  terme en échec qui dit qu’un joueur doit jouer mais qu’il n’a que des coups perdants  et les Russes le savent. L’assasinat de Trump était leur dernière chance (Niki Haley l’aurait remplacé), ils l’ont raté. 


                                          • Zolko Zolko 21 juillet 20:29

                                            @Zolko : Zugzwang pas Zugnot, pardon, je confond avec Zeitnot, qui veut dire que le joueur est en manque de temps.


                                          • Zolko Zolko 21 juillet 13:53

                                            Et si l’OTAN signe un accord de paix qui correspond aux accords de mars 2022, ils devront justifier le 1/2 million d’Ukrainiens morts pour rien. 

                                             

                                            Ils n’ont pas de solution


                                            • racbel 21 juillet 16:37

                                              Les jésuites sont toujours les maîtres du jeu, ils sont à la fois les blancs et les noirs. Et cette stratégie marche depuis près de 500 ans. Le pape jésuite François joue souvent les arbitres en condamnant la Russie et tantôt il la défend. Et oui, on arrête pas une méthode qui marche. Cela s’est produit pendant les 2 guerres mondiales et celles moins connues avant. Je pense que ceux qui n’ont pas compris que c’est bien le Vatican qui tire les ficelles comprendront que le Nouvel Ordre Mondial se fera sous l’égide du Pape soutenu par la Russie, la Chine, les USA, la GB et l’UE et divers...

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