@titi
Une
étude a été faite dans l’Ouest
de la France, mettant en œuvre toutes ces possibilités et on peut
la découvrir sur ce lien.
Le
bio-méthane
peut être produit en traitant les ordures ménagères, comme à
Lille
par exemple, ou les 108 000
tonnes de bio-déchets
peuvent faire rouler une centaine de bus lesquels effectuent en
moyenne 60 000 km/an.
lien
Si
l’on considère que les français ont produits 868
millions de tonnes de déchets en 2008,
et que la part pouvant produire du méthane est de quasiment la
moitié, si toutes les zones de stockages de déchets étaient
équipées pour récupérer le méthane, on pourrait faire circuler
450 000 bus ou poids
lourds (lien)
ce qui correspond à 27
milliards de km
parcourus par an, soit 20
mtep.
Cette
production pourrait donc couvrir tous les besoins du pays, puisque le
parc des poids lourds français est de 334 000
et celui des bus de 80 000.
lien.
On
peut aussi récupérer le méthane issu des stations
d’épuration, celui issu
des déchets verts
(compostage), ou des étables,
des lisiers de porcheries, des élevages de volailles.
Les
STEP (stations d’épuration) ont un potentiel de 3,350
mtep. lien
Les
déjections d’élevage représentaient 683 000 tonnes de
méthane en 2007. lien
Les
500 000
chevaux qui galopent en France laissent dans leurs étables 4
millions de tonnes de fumier, ce qui représente 400 millions de m3
de biogaz. lien
soit l’équivalent de 350 000
tep (tonne équivalent
pétrole)