@La Bête du Gévaudan
Capitalisme. Socialisme démocratique.
Que de mots pour justifier que le capitaliste impose ses règles par une organisation sociale et politique, un état et ses pouvoirs, qui sont in fine à son service, aux autres hommes travaillant pour lui et que cela aboutit finalement à une concentration de richesses inouïe et superflue, difficile à se représenter, en détournement et parasitage des activités et ressources humaines et matérielles, quand subsiste une misère et un dénuement tout aussi inimaginable (et injustifiable) pour la plupart d’entre-nous. Que cela est passé par de l’esclavage à des situations voisines qui persistent d’ailleurs , par la conquête et la spoliation de pays et de peuples entiers, situations qui persistent aussi, par la destruction de ressources limitées et d’équilibres indispensables à la vie, par la soumission de nos savoirs nouveaux et technologies à cette logique implacable imposant ses priorités et son bon vouloir dans une fuite en avant vers toujours plus de pouvoirs et capital concentrés entre quelques mains, dans une concurrence féroce entre capitalistes pour le capital et le pouvoir qui y est attaché. Je rappelle que nous n’avons pas de temps à perdre et que nous n’avons tous qu’une seule vie. Que, quand la vie est dure et pénible le temps est long et qu’ une fois bien avancé en âge, nous pouvons nous apercevoir qu’il faut du temps pour comprendre bien des choses et qu’au fond, trop occupé à vivre et survivre, on en a manqué. Que cet ordre humain, inhumain selon nos critères actuels tels qu’affichés, a été rendu possible parce que tout cela s’est fait sous l’empire de la nécessité associée à l’ignorance et à la force parée de la légitimité absolue d’être la force quelques soient les mythologies accompagnant cet ordre. Si nous allons au fond des choses, sommes-nous actuellement si loin de cette situation ? Si nous regardons l’intensité des guerres que nous avons menées en considérant le niveau des sacrifices induits, sommes-nous si loin de cet équilibre morbide et instable, si nous réfléchissons à celles que nous sommes en train de préparer, est-ce le maximum de ce que nous pouvons faire ou espérer ?
Nous sommes tous embarqués dans le long chemin de prise de conscience de l’humanité en tant qu’espèce et communauté universelle au-delà des tribus, des peuples, des dynasties, des états-nations, de nos organisations internationales, qui nous mène vers une responsabilité partagée dans les mêmes droits et devoirs et une diversité qui est aussi respectable et essentielle que ce que nous partageons et avons en commun comme notre humanité singulière que nous n’avons pas fini de découvrir et d’exprimer. Nous pouvons aussi disparaître en tant qu’espèce, submergés par l’hubris, la bêtise et l’identification à des intérêts immédiats de quelques-uns, ou être ramenés à quelques groupements humains redécouvrant les joies et les peines de chasseurs-cueilleurs.
25/07 16:02 - ddacoudre
@L’apostilleur bonjour une société qui en 170 apporte l’arme atomique et le (...)
25/07 15:56 - ddacoudre
@La Bête du Gévaudan Aujourd’hui nous disposons de connaissances plus sures, (...)
25/07 09:18 - Octave Lebel
@La Bête du Gévaudan Vous saucissonnez un texte en pensant ainsi lui enlever sa cohérence avec (...)
25/07 09:11 - L’apostilleur
24/07 17:36 - La Bête du Gévaudan
@Octave Lebel quel panégyrique socialiste ! Qui ne prend guère en compte cependant le (...)
24/07 13:55 - Octave Lebel
@L’apostilleur Et vous qui jugeait de tout de votre hauteur, que proposez-vous (...)
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