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Commentaire de Hamed

sur Penser la critique de la raison pure d'Emmanuel Kant dans la guerre Israël-Hamas, depuis 2023


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Hamed 24 juillet 2024 15:34

@Jean Keim

Vous dîtes : « En se posant la question : qui pense ? On admet d’emblée qu’une entité mystérieuse produit des pensées, mais si on se demande : qu’est-ce qui est pensé ? Alors on peut percevoir que cela qui est pensé, le contenu en quelque sorte, est ce qui est connu, ainsi la pensée est un processus. »

Tout d’abord, merci pour le post réfléchi. Procédons par étape :

1.  Vous dîtes : « En se posant la question : qui pense ? On admet d’emblée qu’une entité mystérieuse produit des pensées. »

Très juste, mais on ne sait cette entité mystérieuse qui produit des pensées. Si on ne sait pas, reconnaissons que nous pensons par elle, que nous existons par elle. Donc si nous existons par une entité mystérieuse, nous sommes aussi une entité mystérieuse puisque nous pensons par elle dont on ne sait rien d’elle ; « sauf que nous n’en sommes pas conscient », et c’est très important de le préciser.

Pourtant, malgré cette pensée qui est d’essence mystérieuse, nous dépassons cette essence et faisons sienne cette entité mystérieuse d’origine mais qui ne nous empêche pas de penser.

Par elle logiquement nous pensons, et bien plus puisqu’elle nous permet d’exister même harmonieusement ; ce qui ne dépend que de nous, et non d’elle bien qu’elle aussi participe, paradoxalement.

Et nous en sommes conscients et conscients par elle. On peut faire bien comme on peut faire mal. Donc qui nous permet tout, n’est-ce pas la pensée mystérieuse ?

L’entité mystérieuse ne fait que traduire ce à quoi nous optons. Et la pensée, nous n’y pensons pas, elle fait partie de notre nature.

 2. Ceci dit, vous dîtes : « mais si on se demande : qu’est-ce qui est pensé ? Alors on peut percevoir que cela qui est pensé, le contenu en quelque sorte, est ce qui est connu, ainsi la pensée est un processus. »

Là est tout le mystère dans ce : « qu’est-ce qui est pensé ? » On ne peut le savoir nous en tant qu’être humain, ni comme vous dîtes : « Alors on peut percevoir que cela qui est pensé, le contenu en quelque sorte, est ce qui est connu, ainsi la pensée est un processus. »

Vous ne vous apercevez de rien, Keim, vous croyez seulement qu’alors on peut percevoir que cela qui est pensé. Mais le « cela » n’est qu’une image que vous souffle la pensée dans votre cerveau et vous croyez que c’est votre cerveau qui vous traduit votre pensée.

La pensée est comme une onde, une onde mystérieuse qui vous met en contact avec votre réalité terrestre.

Et c’est pourquoi vous dîtes : « cela qui est pensé, le contenu en quelque sorte, est ce qui est connu, ainsi la pensée est un processus. » Ce n’est là que la pensée qui cherche à vous éclairer, à répondre à votre question sur elle. Dans l’absolu, ce n’est pas vous qui le dîtes mais votre pensée qui vous répond à sa manière comme si elle veut vous tranquilliser ; et elle y arrive.

Bien sûr tout ce que je vous dis ici, c’est la métaphysique. Aussi, vous dis-je : « A quoi bon chercher à comprendre cette métaphysique si elle ne nous apporte rien. » Sauf bien sûr, à conjecturer sur la marche du monde ; alors là, elle est précieuse.

Voilà, Keim, et merci pour le post.

 


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