@Legestr glaz

Celui qui pose des avis « pas intéressant » pourra se documenter plus avant grâce à cette étude que je n’ai pas mentionnée.

Nanoparticles — A Thoracic Toxicology Perspective

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2628054/

Résumé : 

... Une littérature abondante démontre que les principales particules ultrafines trouvées dans l’air ambiant urbain sont des nanoparticules dérivées de la combustion (CDNP) qui proviennent de plusieurs sources et présentent un danger pour les poumons. Pour le CDNP, trois propriétés apparaissent importantes : la surface, les matières organiques et les métaux.

... Tous ces éléments peuvent générer des radicaux libres et ainsi induire un stress oxydatif et une inflammation. L’inflammation est un processus impliqué dans les maladies présentées par les individus sensibles aux effets du développement de particules et aux exacerbations des maladies des voies respiratoires et des maladies cardiovasculaires. Il est donc possible d’impliquer le CDNP dans les effets indésirables courants liés à l’augmentation des particules. Les effets néfastes de l’augmentation des particules sur le système cardiovasculaire sont bien documentés dans la littérature épidémiologique et, comme indiqué ci-dessus, ces effets sont probablement dus aux NP dérivés de la combustion.

... Les résultats épidémiologiques peuvent être expliqués par un certain nombre d’hypothèses concernant l’action du NP : 1) L’inflammation des poumons provoquée par le NP provoque le développement et la déstabilisation de plaques d’athérome ; 2) L’inflammation des poumons provoque une altération de l’état de la coagulation ou de l’équilibre fibrinolytique favorisant la thrombogenèse ; 3) Les NP elles-mêmes ou les métaux/organiques libérés par les particules pénètrent dans la circulation et ont des effets directs sur l’endothélium, les plaques, le système de coagulation ou le système nerveux autonome/rythme cardiaque.

... Les nanoparticules environnementales sont produites accidentellement, mais elles fournissent un modèle toxicologique pour une nouvelle classe de NP délibérément « conçues » issues de l’industrie des nanotechnologies, dont les effets sont beaucoup moins compris. Relier nos connaissances toxicologiques entre les nanoparticules environnementales et les nouvelles nanoparticules manufacturées constitue un défi considérable.