Macron
a dit « non ! » à Lucie Castets ; il part au clash ;
il n’a qu’un souci : rester au centre de toutes les attentions ; seule manière
d’exister pleinement : ne jamais satisfaire les attentes de qui que ce soit ;
que ces attentes soient légitimes ou pas, a fortiori dans le cadre de la
fonction qu’il occupe. Cela ne date pas d’hier ; en effet, à 14 ans, il a dû
trouver très drôle de se faire draguer par une femme de 37 ans mère de trois
enfants ; son entourage a bien dû chercher à l’en dissuader… on connaît la
suite - aujourd’hui, « tout est pardonné mon fils ! »
puisqu’il est Président.
Macron est un « adulte » enfant roi ; il n’est pas un
« animal politique » mais un caractère et une personnalité qui
relèvent d’une analyse à la fois psychanalytique et d’une psychologie profonde
aux confins d’une normalité dysfonctionnelle. Macron ne fait pas ce qu’il
peut ; Macron ne fait que ce qu’il veut. Aussi, force est de comprendre ce
qui suit : de lui, mieux vaut ne jamais lui demander ni attendre quoi que ce soit ;
le hasard fera alors que … peut-être un jour vous donnera-t-il ce que vous
attendiez de lui pour ne pas le lui avoir ni suggéré ni demandé.
Dans
notre grande et belle langue française il y a mot pour qualifier cet
individu : un mot de sept lettres, tout simple, d’une grande familiarité,
d’une grande efficacité.
La
question est maintenant la suivante, angoissante car il s’agit d’un individu doté
non pas d’un pouvoir ( car le vrai Pouvoir est ailleurs) mais bien
plutôt d’un potentiel colossal de nuisance : comment en sommes-nous arrivés
là… avec un tel locataire à l’Elysée ? Toute la classe politique et médiatique
inextricablement liée devra un jour en répondre. On ne peut pas ne pas imaginer
qu’il puisse en être autrement : « Vous tous devrez tôt ou tard nous
rendre des comptes ! ».