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Commentaire de Nicolas Cavaliere

sur La Matière, l'Espace et le Temps


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Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 4 août 09:39

@Jean Keim

Entre les deux phrases, il y a un développement, et j’y parle de cette illusion induite par le droit. La première phrase parle de la propriété par contact direct, la seconde de la propriété en tant que régime (j’ai un document certifié par notaire, je suis propriétaire - cela relève d’une convention que le vol ou le squat viennent interroger). Multiplier le contact direct, c’est-à-dire l’accès aux choses, n’induit pas forcément d’être propriétaire en droit, voilà où je voulais en venir, dans une tentative d’explication de la permanence du régime de propriété (parce que justement la propriété « légale » d’un objet potentialise sa jouissance au présent). Ce n’est pas une contradiction, c’est simplement le désavantage d’utiliser le même mot pour signifier deux concepts différents - et c’est ce qui donne de l’énergie, peut-être, au texte.

Je ne suis pas du tout d’accord avec votre conclusion « cartésienne » qui induit qu’une fois le sujet éteint, ou une espèce éteinte, l’espace et le temps disparaissent avec lui (eux). Ou alors l’ego est universellement consistant, chaque être vivant avec son petit ego apportant une pierre à un ego plus grand que lui qui est l’entièreté de l’existant. Le raisonnement est juste que l’on postule une matière « Zéro » ou « Une » au démarrage. Mais à ce moment-là, si le monde entier est « ego », on ne peut pas dire que l’ego soit illusoire, cela revient à faire du monde un terrain de jeu plutôt que de savoir, et à abandonner la responsabilité devant le futur. Mais comme le dit le sage, il y a un temps pour tout.


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