@Francis, agnotologue
Concernant l’espace et le temps, c’est relatif, oui, ce que vous souleviez à votre message précédant. Ce sont des cadres de références. On naît tout frais tout neuf et on finit tout ridé et rabougri. Il y a bien du temps, ou une durée, peu importe le mot ici, qui permet de mesurer. C’est bien une réalité, tout n’est pas faux en soi non plus, sinon on n’accroche rien pour comprendre quoi que ce soit. Mais on a beau marcher, l’horizon est toujours au même endroit, s’il n’y a pas d’obstacle de relief. Il y a une même étendue spatiale depuis l’horizon, même si elle change dedans, et le temps ne fait rien à l’affaire avec cet horizon.
Et on sait qu’en MQ, le temps et l’espace tels que l’on connaît, ça devient n’importe quoi et on s’y perd au causalité.
En fait c’est plus fertile de partir de la matière, de l’énergie et de l’information en les considérant comme des « choses » : états, ou éléments, ou aspects, peu importe le mot ici. Et regarder tout ce qui se passe avec ça à tous les niveaux.
Concernant la conscience, si vous me me demandez si c’est le Shen du San Bao : c’est là qu’il faut la ranger, oui. Ça ne définit pas la conscience, mais on peut dire que c’est dans le Shen que ça se trouve.
Les gréco-romains avaient décomposé l’humain en trichonomie, avant que le christianisme l’ai réduit en dichotomie. Il y avait notre corps, en immanence, notre esprit, en dehors, transcendance et notre âme en intersection : l’anima, où se trouve le psyché et notre conscience. On retrouve les trois parties, mais avec une configuration un peu différente du Shan Bao.
Maintenant, les physiciens, neurologues, et naturalistes explorent les possibilités de conscience à partir des capacités à accumuler et intriquer des informations (dont la capacité de mémoire).